Translate

lundi 31 mai 2021

Droite-extrême droite. Bure. Israël. FFP2. Fin de la trève hivernale. Au sommaire de Mediapart, ce lundi 31 mai 2021

 


La lettre quotidienne
lundi 31 mai 2021

À la une de Mediapart

Trois semaines après s’être déchirés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la majorité présidentielle, voilà Les Républicains contraints d’éclaircir leur rapport à l’extrême droite. Les propos de Guillaume Peltier, numéro 2 du parti, confirment que les digues sautent, les unes après les autres.

Dans « À l’air libre » lundi, la candidate de la gauche – unie – pour les régionales dans les Hauts-de-France. Également au sommaire : la PMA pour les couples lesbiens à l’Assemblée, et notre enquête sur Éric Zemmour.

À partir du 1er juin, sept militants opposés à l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure sont renvoyés devant la justice pour association de malfaiteurs. S’annonce un procès sensible par sa dimension politique, l’hyper surveillance infligée aux mis en examen et la modestie des infractions qui leur sont reprochées, au regard des moyens déployés pendant quatre ans. 

Par Raphaël Godechot

Presque 17 millions de FFP2 distribués aux soignants ont été rappelés par Santé publique France. En cause : du graphène, élément potentiellement toxique. Sa mention sur la notice aurait échappé aux autorités de santé.

Pour bâtir une coalition en mesure de chasser le premier ministre du pouvoir, le centriste laïc Yair Lapid a accepté de céder provisoirement le poste de premier ministre à l’une des figures de la droite dure, Naftali Bennett, partisan de la colonisation et de l’annexion des territoires palestiniens. La politique de « Bibi » va-t-elle se poursuivre sans lui ?

Par Cédric Vallet

Dans le sud des Pays-Bas, l’eau et le sol sont pollués par des substances chimiques « éternelles », dangereuses pour la santé humaine. L’usine Chemours, anciennement Dupont, dit avoir réduit de 99 % ses émissions néfastes. Des riverains doutent.

Après une prolongation, la trêve hivernale s’achève ce 31 mai. Les associations ont réclamé au gouvernement un nouveau répit. En vain. Dès le lendemain, les expulsions locatives pourront reprendre. La Fondation Abbé Pierre estime que 30 000 ménages sont concernés. Alors, elle apporte une aide juridique aux locataires menacés d’expulsion dans sa permanence parisienne. Reportage.

La chambre de l’instruction vient d’ordonner un non-lieu concernant l’« indic » de la DGSI, accusé de complicité d’assassinats lors de l’attentat raté dans un immeuble du XVIe arrondissement. En revanche, il sera jugé pour association de malfaiteurs terroriste.

L’Opéra national de Bordeaux, fantomatique depuis six mois, a procédé dimanche 30 mai à son premier lever de rideau avec Carmen. Cet éloge de la rébellion était confronté à la rébellion d’intermittents du spectacle. Télescopage riche de sens.



Dans le Studio

VIDÉO
Par Usul et Rémi Liechti







Dans le Club  Les lecteurs prennent la parole

Le Club est l’espace de libre expression des abonnés de Mediapart.

Le ministre de l’Intérieur n’est pas devant, mais derrière. Il court après les policiers. Il se tait lorsqu’une députée est jetée à terre. Et il laisse la police à une forme d’autogestion chaotique, entre syndicats, hiérarchie, préfecture. Cette désertion du politique, c’est un symptôme. D’une « classe dirigeante » impuissante à « diriger », qui ne fait plus que « dominer ».

 
« C’est une nouvelle affaire Dreyfus » a déclaré, vendredi dernier, Nathalie Heinich à Nicolas Demorand, en présentant sa brochure « Ce que le militantisme fait à la recherche ». Bigre, la sociologue aurait-elle écrit un nouveau « J’accuse » ? En fait ce brûlot jette le bébé avec l’eau du bain. Si j’en parle c’est parce qu’il ne faut pas tomber dans un piège : ne pas renouveler l’eau du bain sous prétexte de prendre soin du bébé.  
 

Cette belle action inverse les positions habituelles : les féministes européennes ne vont pas parler au nom des exilé.es, mais cette fois ce sont les exilé.es qui vont parler au nom des mouvements féministes européens. Voilà pourquoi elle dérange !

 
En Croatie, les habitants de Zagreb ont fait le choix du changement lors des élections de dimanche dernier, rejetant un parti au pouvoir depuis 2000 et l'héritage d'un maire ancré de longue date dans les réseaux de corruption croates. Par Valentine Porche et David Gabriel avec l'appui du Réseau Municipaliste Européen.
Faites découvrir votre journal !
Offrez à vos proches 1 mois d’accès illimité aux enquêtes, analyses et vidéos de Mediapart. Ils pourront juger de toute pièce de la qualité d’un journal 100% indépendant.
Je parraine

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire