Chère lectrice, cher lecteur,Le président de la Confédération, Guy Parmelin, a refusé hier de parler de «mercredi noir», comme l'avait fait un autre éminent conseiller fédéral vaudois, Jean-Pascal Delamuraz. Le radical avait évoqué le 6 décembre 1992, «un dimanche noir» après le rejet, par le peuple suisse, de l'accord sur l'Espace économique européen. Pas de doute, l'heure est à nouveau grave. Trois conseillers fédéraux étaient d'ailleurs présents pour justifier la décision du gouvernement de mettre fin aux négociations avec l'Union européenne sur un accord-cadre.
Du côté de Bruxelles, le mécontentement est grand et cette rupture aura des conséquences, par exemple dans les domaines de la recherche et de la formation. Il est donc fondamental que la Confédération et la Commission européenne poursuivent leur dialogue afin d'éviter une escalade qui serait dommageable aux deux parties. L'été politique sera européen en Suisse.
Bonnes lectures!
– Vincent Bourquin, chef de la rubrique suisse |
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