Chère lectrice, cher lecteur,L’annonce d’Alain Berset, début novembre, sonnait comme un cinglant rappel à l’ordre. Sortant de sa réserve habituelle, le ministre de la Santé a en effet sommé les autorités cantonales de mettre un frein aux opérations non urgentes dans les hôpitaux, voire de les arrêter, afin de pouvoir non seulement faire face à un important afflux de malades du Covid-19 mais aussi pouvoir accueillir, si nécessaire, les patients d’autres cantons. Solidarité intercantonale oblige.
Les opérations dites électives sont en effet l’un des premiers fusibles que l’on peut faire sauter pour libérer de la place et du personnel dans les établissements de santé. Reste encore à décider quelles sont les interventions que l’on peut déplacer ou non. Dans certains services, comme la chirurgie plastique ou l’orthopédie, ces choix sont plus faciles à prendre, comme nous l’a expliqué Philippe Eckert, directeur général du CHUV. Pour d’autres, comme l’oncologie ou la chirurgie cardiaque, c’est beaucoup plus compliqué.
Bonne lecture,
– Sylvie Logean, journaliste scientifique |
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