| | | | | | Bonjour . Depuis les élections américaines, une application est en pleine expansion : c’est « Parler », une plateforme américaine utilisée par les partisans de Trump et d'autres leaders conservateurs. | | | | |
| | | | | | 1. Pourquoi on en parle ? Depuis la dernière campagne présidentielle américaine, le nombre de téléchargements de l’application est monté en flèche. Mais Parler, c’est un réseau social qui existe depuis septembre 2018.
Il se définit lui-même comme le « réseau social de la liberté d’expression » et « la place du village mondial ». Sa particularité : il est dédié à la parole d’extrême droite américaine et se revendique pro-Trump. Et il faut s'inscrire pour y avoir accès.
Ses abonnés s’insurgent contre les politiques des autres réseaux sociaux de lutte contre la désinformation. « Ils me viraient tout le temps pour avoir publié la vérité. Ils me disaient que ce n'était que des mensonges, alors que je sais que c'est la vérité », raconte un membre de Parler à Brut. « Vous postez une chose qui est un fait sur Biden, ils vérifient les faits, ils disent que ce n'est pas vrai », déplore un autre. | | | | |
| | | | | Marine Le Pen et Marion Maréchal sont inscrites | | | | |
| | | | | 2. Combien d’abonnés ?
L’application compte aujourd'hui plus de 8 millions d’inscrits. C’est beaucoup moins que Twitter, qui cumule 187 millions d’utilisateurs quotidiens, et que Facebook, qui en compte près de 2 milliards.
Mais de célèbres politiciens et journalistes conservateurs américains l’ont déjà rejointe et en font la promotion. C’est le cas d’Ivanka Trump, la fille de Donald Trump, ou de Ted Cruz, sénateur républicain.
Le réseau social accueille également des personnalités interdites sur d'autres plateformes, comme le conspirationniste Alex Jones, la militante d’extrême droite et autoproclamée « fière islamophobe » Laura Loomer ou des groupes d'extrême droite comme les Proud Boys.
3. La possibilité de payer les influenceurs Sur Parler, une fonctionnalité permet de verser de l’argent aux personnes très suivies, les « influenceurs ». L’utilisateur peut « acheter » de la monnaie virtuelle (avec de l’argent réel) et la reverser à l’influenceur de son choix.
Les personnes à suivre sont d’ailleurs suggérées : elles ne sont pas affichées en fonction d’un algorithme, mais recommandées par Parler.
4. Et en France ?
On peut trouver sur Parler, entre autres, Marine Le Pen, sa nièce Marion Maréchal et son école l’Issep, la revue d’extrême droite Fdesouche, le groupe Republicans in France, la section Meurthe et Moselle du parti de Nicolas Dupont-Aignan Debout la France, la communauté QAnon France et des militants identitaires. | | | | |
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