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lundi 21 octobre 2019

Est-ce vraiment la fin du monde ? - C l’hebdo - 05/10/2019

<<Le titre est mensonger Yves coché n’a jamais dit qu’il s’agissait de la fin du monde mais plutôt la fin d’un monde celui du système de consommation basé sur des ressources infinies>>
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Est-ce vraiment la fin du monde ? - C l’hebdo - 05/10/2019



            

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La fin du monde approche et ce n’est pas une prophétie. Accélération du réchauffement climatique, extinction de milliers d’espèces, les signes ne manquent pas et indiquent que la fin du monde est imminente. La catastrophe a déjà commencé et nous serions devant l’effondrement de notre civilisation. Faut-il déjà nous préparer au pire ? Ce scénario est-il inéluctable ? L’ancien ministre de l’écologie Yves Cochet sera notre invité tout à l’heure.


Quelques commentaires relevés par mes soins (BV)

<<Notre société est entièrement basée sur le pétrole: acheminement de nourriture, d'électricité, industrie pharmaceutique, transport des individus, acheminement du pétrole lui-même! Sans pétrole notre société s'effondre. Et en même temps, c'est le pétrole qui nous tue à petit feu, causant le réchauffement, ou plus exactement, le dérèglement climatique.>> <<Il est évident que notre société va s'effondrer, tous les scénarios mènent au même résultat. La seule différence c'est que dans l'un des cas, on aura pas à souffrir des effets du dérèglement climatique, des migrations massives, des famines et des tempêtes, et surtout, qu'on aura encore un peu de pétrole pour amorcer notre transition...>>


<<Cochet est très loin d'avoir tort sur le fond, systématiquement il ne fait que se tromper sur l'échéance. Son erreur est de donner des dates, à ce niveau personne n'en sait rien.>>


<<Le niveau d'inculture et de manque de curiosité, d'investigation de cette émission est totale. Avant de diffuser une émission un minimum d'enquète est nécessaire pour ne pas passer pour des imbéciles. En gros faîtes votre travail avant de diffuser des inepties. Merci>>


<<Je vais essayer de faire court. Je ne suis pas un « écologiste » et je n’ai pas le privilège d’avoir pour ami Monsieur Yves COCHET. Je suis un rural ayant connu l’exode rural au début des années soixante, pour les plus jeunes 1960. Avant mes onze ans, j’ai vu les premiers tracteurs arriver, le nombre de chevaux diminué, fort heureusement le cheval comtois a échappé à cet abaissement, il reste à ce jour un grand rescapé. Car, au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, c’est grâce à l’amour des paysans du Haut-Doubs, qu’il nous est encore possible d’admirer ce bel animal. J’ai vu les dernières « maillettes » façonnées à l’aide des gerbes de blé, d’orge, d’avoine. Ah, cette belle avoine grande disparue de l’ensemble de nos paysages comtois. Elle est malheureusement devenue une grande inconnue pour nos petites têtes blondes. Pour le grand connaisseur, il ne reste plus que la folle avoine en bordure des chemins menant aux dernières forêts encore quelque peu verdoyantes. J’ai toujours eu une admiration débordante pour la folle-avoine (Avena fatua). La voir en compagnie de quelques coquelicots me donne l’impression d’un décor suranné. Cette folle avoine à l’orée d’un bois aurait-elle résisté aux multiples herbicides ? Hélas non ! Suite à la disparition criminelle des haies, ses graines emportées par des vents plus violents ont trouvé refuge en bordure de forêt. Ce n’est qu’une fin tragique, avec seul avantage d’être rafraichissante. J’ai fait un constat, le nombre d’exploitations agricoles a nettement diminué. Il nous faudrait revenir à des exploitations plus humaines sur certains territoires. Pour changer de registre, en 1998, j’ai combattu un grand fléau, la vache folle. Suite à l’analyse post-mortem du cerveau de ma belle-mère, j’ai pu démontrer qu’elle était morte de la maladie de Creutzfeld-Jacob. Au lendemain de ma participation à une émission (se rapportant aux causes de ce décès) sur la chaîne M6, CHIRAC demandait à JOSPIN l’arrêt impératif des farines animales. Pour arriver en 1999, dans une lettre adressée (affichant des mots en noir et rouge) à Claude GUEANT, Préfet de Franche-Comté, « J’accuse » les pesticides d’être les grands pourvoyeurs et tueurs des abeilles en particulier (mon cheptel constitué de 100 colonies : trois colonies rescapées et les années suivantes les fortes mortalités se répètent). Nous voici, en 2017, je rencontre un très jeune ingénieur agronome suisse travaillant à Genève. Nous avons échangé divers avis, lui le spécialiste aimant la nature et grand randonneur, moi l’homme expérimenté. Voici les deux dernières phrases respectives de cet échange verbal, qui résument à elles seules l’avenir de notre belle planète bleue. Nos propos confortent ceux tenus par Monsieur Yves COCHET. Les voici : « Je donne une dizaine d’années à notre belle planète ». Réponse de ce jeune ingénieur : « Monsieur, vous êtes très optimiste, cinq ans ». Nous étions à la fin du printemps 2017, où des périodes froides avait fait disparaître un nombre impressionnant d’insectes. Nous avons connu et vécu difficilement la sécheresse de l’année 2018, puis les canicules de 2019. L’an prochain, nous ferons un constat amer, plus de 60 % des feuillus seront morts, quant-aux sapins c’est déjà la fin pour un grand nombre. Un constat personnel : il est trop tard ! Parce que l’être humain ne s’est pas préparé à ce profond changement climatique. Parce que nos responsables n’ont jamais eu la volonté de prendre en compte nos remarques. A titre personnel, lors de la construction de la maison principale en 1990, j’ai réalisé deux citernes de 15 mètres cubes chacune pour récupérer les eaux pluviales. Je n’étais pas devin à cette époque, tout simplement, j’ai appris depuis mon plus jeune âge que l’eau était un bien précieux. Petite information, la récolte en miel pour 2019 fut de 16,5 KG, alors qu’elle se chiffrait en moyenne annuelle à plus de 200 KG pour les années antérieures pour le même nombre de colonies.>>


<<Journalistes affligeants, les sourires niais, incroyable. En plus c'est du service public ! Qu'on ferme cette chaîne dont les journalistes sont clairement complètement cons>>


<<Trop peu de mesure dans l’approche des journalistes. Le montage est au minimum caricatural voire prévu pour tourner en ridicule Yves Cochet. Au delà de l’inobjectivité associée, c’est irrespectueux. Les questions des journalistes apportent implicitement trop de crédit à certaines idées : Les progrès de la technologie nous sauverons. Possible mais avec quelle probabilité ? Quelle est la probabilité que la fusion nucléaire soit fonctionnelle avant qu’on ait épuisé nos sources actuelles d’énergie ou trop dégradé notre climat ? Quelle probabilité qu’on trouve des technologies permettant de nourrir 10 milliards d’humain en 2100 sans continuer de détruire la biodiversité ? Quelle probabilité que les progrès technologiques nous permettent un approvisionnement pérenne ou des solutions de remplacement pérennes en matières premières (cuivre, terres rares etc.) ? L’autre issue plus dramatique est aussi possible malheureusement. Pesons les probabilités pour savoir comment agir le plus efficacement possible dans le but de maximiser nos chances d’avoir un avenir meilleur/moins pire. Le travail des journalistes devrait permettre aux masses de mieux mesurer ces probabilités et personnellement cette vidéo me fait penser que c’est l’inverse qui se produit.>>

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