Interrogé par l'AFP, Eric Pliez, président du Samu Social de Paris s'inquiète de situation de l'hébergement d'urgence à Paris alors que la fin de la trêve hivernale débute le 1er novembre prochain. "Plus de 7.000 personnes sont dans les rues, quasiment autant dorment dans des centres d'urgence et 45.000 personnes, en famille, vivent dans des hôtels", explique le président de l'association. "Quand on compare avec les années précédentes, le parc de l'hébergement n'a jamais été autant saturé, notamment celui des hôtels. Nous n'avons jamais eu autant de familles à la rue car le 115 n'a jamais été autant dans l'incapacité de répondre aux demandes".
"Chaque soir, le 115 de Paris reçoit environ 20.000 appels, seulement 1.000 sont pris. Sur ces 5% de réponses, nous sommes obligés de faire 1.500 refus, qui concernent environ 1.000 familles dont 300 à 400 enfants. C'est inacceptable. Et les créations de places pour l'hiver ne changeront rien". Tout cela, c'est sans compter la problématique des campements de migrants. Il y a environ 3.500 personnes qui sont bloquées dans l'est parisien dans des conditions indignes. Nous sommes à la limite de l'implosion. Cela déborde de tous les côtés.
3500 personnes vivent aux abords de la ville dans des conditions indignes
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