Ils sont tirés d’affaire, pas nous
Le gouvernement est tiré d’affaire : Lubrizol ne fait plus la Une.
La clique de médias rapaces qui traitaient la catastrophe comme leur gagne-pain quotidien aussi est passée à autre chose.
Mais les rouennais, eux, sont loin d’en avoir fini avec les conséquences à long terme de ce qui s’apparente au
plus grave accident industriel en France depuis AZF à Toulouse en 2001.
Quelles conséquences sanitaires à long terme pour les populations ?
C’est la seule question qui vaille à mes yeux.
Quel média l’a traitée ?
AUCUN.
Les médias sautent d’un sujet brûlant à l’autre avec la rapidité de l’oiseau de proie.
Pour eux c’est un gagne-pain, pour nous c’est censé être une source d’information cruciale lors d’événements aussi sensibles.
- Si je suis informé que c’est sans risque : je reste chez moi tranquille, serein.
- Si je suis informé que c’est dangereux : je fuis la ville avec femme et enfants pour protéger leur santé !
Vous comptez sur les médias pour vous tenir informé ?
Ils sont déjà passés à autre chose !
Des produits chimiques extrêmement toxiques :
- se sont répandus dans les airs,
- ont été respirés par les populations,
- ont probablement contaminé les sols.
Qui fera le travail de suivi de l’enquête ?
Qui fera pression sur les autorités pour ne rien cacher ?
Qui ira communiquer sur les conséquences sanitaires dans 5 ou 10 ans ?
Mensonges, mensonges et page de pub
Une fois de plus notre gouvernement ment (sciemment ou par omission)
à ses concitoyens sur l’ampleur d’une catastrophe industrielle.
Il eût été tellement plus simple d’appliquer le principe de précaution…
Mais cela aurait signifié des sommes trop importantes à débourser.
Ou peut-être que le secret est encore plus inavouable ?
Je me suis lancé dans une enquête qui rassemble des faits troublants.
Après un mois,
le tumulte est retombé, mais les zones d’ombre demeurent.
Je vous invite à la découvrir en cliquant sur le lien ci-dessous :
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