DIRECT. Intrusion à la Pitié-Salpêtrière : les manifestants interpellés annoncent se constituer en collectif
Le Premier ministre s'est exprimé depuis la Charente.
CE QU'IL FAUT SAVOIR
Critiqué pour avoir qualifié d'"attaque" l'intrusion survenue à la Pitié-Salpêtrière le 1er-Mai, Christophe Castaner peut-il perdre son poste de ministre ? Non, a tranché Edouard Philippe vendredi 3 mai. En déplacement en Charente, le Premier ministre a évoqué brièvement "la polémique qui agite le petit monde politico-médiatique depuis 24 heures" : "le ministre de l'Intérieur a corrigé son propos. Il a sans doute eu raison de le faire, et il a toute ma confiance", a-t-il indiqué. Suivez les suites de l'affaire en direct avec franceinfo.
Castaner fait son mea culpa. "J'entends le reproche qui m'est fait d'avoir utilisé le mot 'attaque'", a déclaré le ministre à la presse lors d'un déplacement à Toulon (Var). "Je souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet et le voyant l'être, je me dis que je n'aurais pas dû l'employer", a-t-il ajouté. "'Intrusion violente' [le qualificatif utilisé par la directrice de l'hôpital], est en effet mieux adapté", a-t-il reconnu.
La France insoumise veut une commission d'enquête. Le groupe LFI à l'Assemblée nationale va proposer la création d'une commission d'enquête parlementaire, après l'intrusion survenue à la Pitié-Salpêtrière. "Castaner a des responsabilités premières, sur ce 1er-Mai, la gestion de la paix publique a été mauvaise et ces événements autour de la Pitié sont un scandale", a expliqué le député de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel.
Un collectif créé. Les manifestants interpellés annoncent se constituer en collectif. Dans un communiqué publié vendredi et consulté par franceinfo, le "Collectif Salpêtrière 1er-Mai" dénonce "la communication mensongère", "développée par le gouvernement".
Appels à la démission de Castaner. Le député La France insoumise Adrien Quatennens et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan notamment ont appelé à la démission du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Il "doit partir, il n'est pas à la hauteur de sa fonction, il ne se comporte pas en homme d'Etat", a estimé le premier sur BFMTV.
Retrouvez ici l'intégralité de notre live #1ER_MAI
22h01 : Les manifestants interpellés le 1er-Mai à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière se constituent en collectif. Dans un communiqué publié ce vendredi, le "Collectif Salpêtrière 1er-Mai" dénonce "la communication mensongère développée par le gouvernement". Ses membres affirment avoir été "contraints de se réfugier au sein de l’établissement après avoir été nassés et asphyxiés par des gaz lacrymogènes". Le collectif annonce une conférence de presse ce samedi "en présence de représentants du personnel hospitalier".
20h21 : Voici un nouveau point sur l'actualité de ce vendredi soir :
• "Je n'aurais pas dû employer le terme 'attaque'" après l'irruption de dizaines de manifestants le 1er mai dans l'enceinte de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a reconnu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, qui a reçu "toute la confiance" du Premier ministre Edouard Phiippe.
• Le préfet de police de Paris a également saisi l'IGPN à propos d'une vidéo sur laquelle un policier introduit sa matraque dans le pantalon d'un manifestant, a appris franceinfo auprès de la préfecture de police de Paris.
Deux touristes français et leur guide béninois ont disparu dans le nord du pays alors qu'ils visitaient un parc national. "Le risque terroriste ne peut être totalement écarté", indique le Quai d'Orsay.
• Au moins trois personnes ont péri lorsque le cyclone Fani, le plus puissant dans l'océan Indien depuis des années, a frappé l'est de l'Inde et le Bangladesh, coupant l'eau, l'électricité et les communications.
• Une personne séropositive traitée avec des antirétroviraux ne transmet pas le virus du sida. Une étude confirme cette affirmation, martelée depuis des années par les organisations de lutte contre le VIH, et montre l'importance d'un meilleur accès aux traitements pour enrayer l'épidémie.
18h55 : Christophe Castaner ne sera pas entendu par la commission des lois du Sénat sur l'affaire de l'intrusion de manifestants à la Pitié-Salpêtrière, a appris franceinfo. Cette demande avait été formulée par le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, mais le président de la commission des lois, Philippe Bas (LR), s'y est opposé, jugeant que cette procédure "lourde et formelle" était réservée à des faits de plus grande ampleur et de plus forte gravité.
18h01 : On fait le point sur l'actualité :
• "Je n'aurais pas dû employer le terme 'attaque'" après l'irruption de dizaines de manifestants le 1er mai dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a reconnu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
• Le préfet de police de Paris a également saisi l'IGPN à propos d'une vidéo sur laquelle un policier introduit sa matraque dans le pantalon d'un manifestant, a appris franceinfo auprès de la préfecture de police de Paris.
• Au moins trois personnes ont péri lorsque le cyclone Fani, le plus puissant dans l'océan Indien depuis des années, a frappé l'est de l'Inde et le Bangladesh, arrachant les arbres et coupant l'eau, l'électricité et les communications.
• Une personne séropositive traitée avec des antirétroviraux ne transmet pas le virus du sida. Une étude confirme cette affirmation, martelée depuis des années par les organisations de lutte contre le VIH, et montre l'importance d'un meilleur accès aux traitements pour enrayer l'épidémie.
18h04 : "ll était évident que nous n’étions pas venus pour attaquer[l’hôpital]."Le site Là-bas si j'y suis (dont l'un des collaborateurs est Taha Bouhafs, ancien candidat La France insoumise), a récolté les témoignages des gardés à vue de la Pitié-Salpétrière. Tous affirment qu'ils se sont réfugiés dans l'hôpital pour fuir les forces de l'ordre.
17h38 : "J’entends ce qu’a dit Christophe Castaner au début, je comprends qu’il ait été, sous le coup de l’émotion, amené à parler ‘d’attaque’ sans peut-être avoir eu la totalité des informations", a réagi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, au micro de France Bleu Cotentin.
16h52 : Mercredi, "dans le courant de l'après-midi, un vidéo projecteur se situant dans la salle de staff du service de chirurgie digestive a été arraché de son socle et dérobé", indique l'AP-HP à l'AFP. Auparavant, dans la nuit de mardi à mercredi, "une effraction s'est produite à l'institut de cardiologie, qui a entraîné des dégradations importantes sur les murs et sur les mobiliers". Notre article vous en dit plus.
16h52 : Bonjour @Jeremy74 Un médecin et la ministre de la Santé ont laissé entendre que des vols avaient pu être commis par des manifestants mercredi mais rien ne permet pour l'instant de l'affirmer. Les vols et dégradations existent en fait bien, mais se sont déroulés en deux temps.
16h52 : Bonjour Franceinfo.Petite question contexte : ok, notre ministre a exagéré ces propos. Mais, du matériel informatique n’a-t-il pas été dégradé dans cet hôpital ? Merci de votre réponse !
16h49 : Un policier introduit alors sa matraque télescopique dans le pantalon, au niveau des fesses, de l'homme interpellé. Il est ensuite exfiltré de la foule.
16h48 : Le préfet de police de Paris a saisi l'IGPN après la diffusion d'une vidéo montrant un policier mettant sa matraque dans le pantalon d'un homme interpellé le 1er mai. Sur la vidéo, on voit des policiers en civil, casqués, interpeller un homme au milieu d'une foule à hauteur du restaurant Le Dôme, boulevard du Montparnasse. Plusieurs manifestants scandent "tout le monde déteste la police".
16h24 : "Concernant la polémique qui agite le petit monde politico-médiatique depuis 24 heures, le ministre de l'Intérieur a corrigé son propos. Il a sans doute eu raison de le faire, et il a toute ma confiance."
16h38 : Christophe Castaner "a toute ma confiance", déclare le Premier ministre, Edouard Philippe, en visite en Charente.
16h10 : Le préfet de police de Paris a également saisi l'IGPN à propos d'une vidéo dans laquelle un policier introduit sa matraque dans le pantalon d'un manifestant, a appris franceinfo auprès de la préfecture de police de Paris.
15h12 : Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a demandé sur franceinfo"une audition" de Christophe Castaner car "il ne peut pas jeter en pâture des informations hasardeuses sans s'en expliquer".
14h12 : On fait le point sur l'actualité en ce début d'après-midi :
• "Je n'aurais pas dû employer le terme 'attaque'" après l'irruption de plusieurs dizaines de manifestants le 1er mai dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a reconnu le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
• Les 32 gardes à vue ordonnées dans le cadre de l'enquête sur cette intrusion ont été levées hier soir. Les investigations se poursuivent"afin de faire la lumière sur toutes les circonstances de l'intrusion au sein de l'établissement", a précisé le parquet de Paris.
• L'opposant vénézuélien Juan Guaido a appelé à manifester "en paix"samedi devant les bases militaires du pays pour demander à l'armée de ne plus soutenir le président socialiste Nicolas Maduro.
•Le cyclone Fani, un des plus puissants sur l'océan Indien de ces dernières années, a frappé l'est de l'Inde, menaçant d'une montée des eaux et provoquant des coupures d'électricité.
• Peter Mayhew, qui a longtemps endossé le costume de Chewbacca, extraterrestre géant et poilu de la saga Star Wars, est mort mardi à l'âge de 74 ans, a annoncé sa famille.
13h35 : Contacté par franceinfo, le parquet de Paris indique qu'il a ouvert lui même une enquête sur le policier qui a lancé un pavé le 1er mai. L'enquête est ouverte pour des chefs de violence par personne dépositaire de l'autorité publique e a été confiée à l'IGPN.
13h15 : "J'entends le reproche qui m'est fait, d'avoir utilisé le mot 'attaque'. Je souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet, et en le voyant l'être, je me dis que je n'aurais pas du l'employer", a déclaré Christophe Castaner lors d'un point-presse.
12h22 : RT socialistesAN "RT Valerie_Rabault: #1erMaiParis Le groupe des socialistesAN demande l'audition du Ministre de l'Intérieur pour évaluer la bonne application de l'autorité républicaine. En cas de manquements avérés, "se trouverait dès lors posée la … https://t.co/DNUybjsHxn"
12h31 : Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale demande l'audition du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner pour évaluer "la bonne application de l'autorité républicaine" lors du 1er-Mai. Si des manquements sont découverts, "la question du maintien de la confiance" serait posée, précise la présidente Valérie Rabault.
12h19 : Il est l'heure de faire un nouveau point sur l'actu :
"Le terme d'attaque, je n'aurais pas dû l'employer" : Christophe Castaner reconnaît avoir employé un terme inapproprié pour désigner l'intrusion de manifestants à la Pitié-Salpêtrière, le 1er mai, à Paris. Dans la matinée, le ministre de l'Intérieur avait reçu le soutien du gouvernement.
L'IGPN a été saisie après la diffusion d'une vidéo montrant un policier giflant un manifestant à l'occasion des manifestations du 1er-Mai, à Paris, a appris franceinfo. Plus tôt ce matin, la "police des polices" avait déjà été saisie après la diffusion d'images montrant un policier en train de lancer un pavé.
Quels élus ont été les plus assidus, les plus productifs… et les plus flemmards ? Si le Parlement européen peut se targuer de présenter un très bon taux de présence, certains parlementaires sont bien moins investis que d'autres, montrent les différentes infographies de mon collègue Ilan Caro.
A l'occasion de la réunion de l'IPBES, le sommet de la biodiversité, à Paris, Philippe Grandcolas, directeur de recherche au CNRS, appelle les citoyens et les pouvoirs publics à "accepter l'alarme" sonnée par les scientifiques. Retrouvez son appel sur notre site avec The Conversation.
12h03 : "J'entends le reproche qui m'est fait d'avoir utilisé le mot 'attaque'. Je me dis que je n'aurais pas dû l'employer. 'Intrusion violente', terme utilisé par la directrice, est en effet mieux adapté et semble confirmé par les vidéos qui sont apparues depuis."
En déplacement dans le Var, le ministre de l'Intérieur est revenu sur les mots qu'il a employé après l'intrusion de manifestants à la Pitié-Salpêtrière, le 1er mai.
12h04 : "Le terme d'attaque, je n'aurais pas du l'employer" : le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, reconnaît avoir employé un terme inapproprié pour désigner l'intrusion de manifestants à la Pitié-Salpêtrière, le 1er mai, à Paris.
11h49 : Plus tôt ce matin, nous avons appris que l'IGPN avait également été saisie après la diffusion d'images montrant un policier en train de lancer un pavé en direction des manifestants.
11h50 : L'IGPN a été saisie après la diffusion d'une vidéo montrant un policier giflant un manifestant à l'occasion des manifestations du 1er-Mai, à Paris, a appris franceinfo.
10h44 : "Le ministre de l'Intérieur a un peu surréagi mais il faut en finir avec la culture de l'excuse."
Valérie Pécresse s'est exprimée ce matin sur le plateau de franceinfo au sujet de l'intrusion de manifestant à la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le 1er mai. "Qu'est-ce qui justifie une intrusion dans un hôpital public ? Peu importe l'intention ! Qu'est-ce qu'on en sait ?", a-t-elle déclaré.
10h30 : Contacté par franceinfo, le Service d’information et de communication de la police nationale (Sicop) avait déjà précisé hier qu'une enquête interne avait été lancée pour déterminer les circonstances, l'unité dont dépend le fonctionnaire de police en question, mais aussi le cadre de son intervention.
10h15 : Le gouvernement fait bloc derrière le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. Pris pour cible après avoir qualifié d'"attaque"les événements survenus le 1er mai à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière, à Paris, alors que des images et témoignages contredisent cette version, il peut compter sur le soutien – parfois un peu gêné de ministres et secrétaires d'Etat. Nous avons compilé leurs lignes de défense.
09h51 : "On est rentrés dans cet hôpital pour se réfugier, sur les conseils d'un policier. Les portes étaient ouvertes, rien n'a été forcé."
Un gardé à vue de la Pitié-Salpêtrière a témoigné à sa sortie de garde à vue. Son témoignage est filmé et partagé par le compte Twitter de l'émission "Là-bas si j'y suis". "Il était évident que nous n'étions pas venus pour attaquer [l'hôpital]", explique-t-il.
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