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jeudi 27 juin 2019

Algérie : le Conseil constitutionnel estime qu'il est "impossible" d'organiser la présidentielle prévue le 4 juillet - dimanche 2 juin 2019





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Algérie : le Conseil constitutionnel estime qu'il est "impossible" d'organiser la présidentielle prévue le 4 juillet



La haute juridiction ne fournit de nouvelle date pour la tenue de ce scrutin, selon la télévision nationale.

Des manifestants marchent sous le drapeau de l\'Algérie, à Algers, le 31 mai 2019.

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franceinfo avec ReutersFrance Télévisions
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Le Conseil constitutionnel algérien estime qu'il est "impossible" d'organiser l'élection présidentielle le 4 juillet comme cela était prévu, après le rejet des deux seules candidatures, rapporte la télévision publique, dimanche 2 juin. Ce scrutin était censé permettre l'élection d'un successeur au président Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné le 2 avril sous la pression conjuguée de la rue et de l'armée.

Le conseil constitutionnel rejette les deux candidatures à la présidentielle. Dit que c'est au chef de l'état de convoquer à nouveau le corps électoral.
(APS)

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La haute juridiction ne fournit pas de nouvelle date pour la tenue de ce scrutin, ajoute la télévision. "Il revient au chef de l'Etat de convoquer de nouveau le corps électoral et de parachever le processus électoral jusqu’à l’élection du président de la République et la prestation du serment constitutionnel", explique la juridiction dans un communiqué.

Un scrutin dénoncé par les manifestants

Le Conseil constitutionnel devait se prononcer avant le 5 juin sur la validité des deux seuls dossiers de candidature déposés, mais il semble peu probable qu'ils remplissent les conditions requises, notamment les parrainages de 600 élus ou de 60 000 électeurs.
Le scrutin a pour seul objectif le maintien du "système" au pouvoir, estime le mouvement de contestation inédit qui réclame au préalable le départ de tous les dirigeants actuels ayant participé au régime d'Abdelaziz Bouteflika, parmi lesquels le général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée depuis 2004.
Devenu le véritable détenteur du pouvoir depuis le départ de Bouteflika, le général Gaïd Salah a réclamé cette semaine des "concessions mutuelles"dans le cadre d'un "dialogue" dont il n'a pas défini les formes.



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