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Allocations chômage
Revalorisation allocations chômage, 0 %
lundi 27 juin 2016
Après l’échec des négociations assurance chômage, le patronat bloque la revalorisation des allocations des privés d’emploi !
Le conseil d’administration de l’Unedic s’est réuni ce 27 juin, pour la première fois après l’échec des négociations du régime général d’assurance chômage le 16 juin dernier.
Un des points à l’ordre du jour portait comme chaque mois de juin sur la revalorisation des allocations au 1er juillet.
La CGT, ayant constaté une hausse des prix de plus de 5 % depuis 2011, non compensée par les augmentations des seules allocations minimales et de la partie fixe depuis deux ans, a demandé 5 %.
FO, CFDT, CFTC, CGC ont proposé 0,5 %.
Le patronat (Medef, CGPME, UPA) déjà responsable de l’échec des négociations, par un refus d’augmentation des recettes, notamment des cotisations patronales, a catégoriquement refusé toute augmentation.
La CGT s’est ralliée à la proposition des autres syndicats pour permettre une augmentation minimale, et malgré cela, le patronat a persisté dans son entêtement.
À vote égal entre représentants patronaux et salariés, additionné à une certaine confusion sur les pouvoirs du côté patronal, la majorité n’a pas été atteinte, ce qui confirme l’insupportable véto du Medef et de ses acolytes.
Le nouveau refus d’augmentation des allocations des privés d’emploi confirme l’urgence de revoir toutes les règles de négociation !
Montreuil, le 27 juin 2016
Le conseil d’administration de l’Unedic s’est réuni ce 27 juin, pour la première fois après l’échec des négociations du régime général d’assurance chômage le 16 juin dernier.
Un des points à l’ordre du jour portait comme chaque mois de juin sur la revalorisation des allocations au 1er juillet.
La CGT, ayant constaté une hausse des prix de plus de 5 % depuis 2011, non compensée par les augmentations des seules allocations minimales et de la partie fixe depuis deux ans, a demandé 5 %.
FO, CFDT, CFTC, CGC ont proposé 0,5 %.
Le patronat (Medef, CGPME, UPA) déjà responsable de l’échec des négociations, par un refus d’augmentation des recettes, notamment des cotisations patronales, a catégoriquement refusé toute augmentation.
La CGT s’est ralliée à la proposition des autres syndicats pour permettre une augmentation minimale, et malgré cela, le patronat a persisté dans son entêtement.
À vote égal entre représentants patronaux et salariés, additionné à une certaine confusion sur les pouvoirs du côté patronal, la majorité n’a pas été atteinte, ce qui confirme l’insupportable véto du Medef et de ses acolytes.
Le nouveau refus d’augmentation des allocations des privés d’emploi confirme l’urgence de revoir toutes les règles de négociation !
Montreuil, le 27 juin 2016
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