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lundi 27 juin 2016

Jacques NIKONOFF - Qui veut étouffer l’affaire Lafarge ?


Qui veut étouffer l’affaire Lafarge ? 

Par Jacques Nikonoff, candidat à l’élection présidentielle au titre du Rassemblement pour la démondialisation
 
Le 27 juin 2016

Rappel

Le 22 juin 2016, le journal Le Monde révélait l’information ahurissante suivante à sa Une, suivi de deux pleines pages : « Syrie : comment les ciments Lafarge ont travaillé avec l’État islamique ».

Le 23 juin 2016, je lançais un appel pour une « nationalisation-sanction de Lafarge ».

Le Groupe LafargeHolcim, dans son communiqué, ne répond pas aux questions suivantes :
  • Pourquoi l’usine de Jalabiya a-t-elle continué son exploitation après le printemps 2013, alors que l’organisation État islamique (EI) avait pris le contrôle de la région ?
  • Pourquoi la direction du groupe LafargeHolcim ne répond-elle pas aux accusations du Monde selon lesquelles le groupe aurait payé à EI des taxes sur le pétrole et les matières premières nécessaires au fonctionnement de l’usine ? Quel est le montant de ces sommes ?
  • Pourquoi la direction du groupe LafargeHolcim ne dément pas les échanges de courriels entre certains de ses dirigeants et des membres de EI ?
  • Pourquoi la direction du groupe LafargeHolcim ne dément pas le laissez-passer pour ses camions en Syrie, signé du directeur financier de la région d’Alep alors contrôlée par EI ? Quels étaient les arrangements pour obtenir ce laissez-passer ?

Inertie de la classe politique sur la trahison du groupe LafargeHolcim

Depuis les révélations du Monde, relayées par plusieurs organes de presse, le gouvernement et les partis politiques ne se sont pas manifestés. Poussons-les à agir !

Inertie des actionnaires et dirigeants du groupe LafargeHolcim sur la trahison de leur groupe

À ce jour, aucun actionnaire de Lafarge n’a vendu ses actions, aucun cadre dirigeant, aucun membre du Conseil d’administration n’a démissionné pour dénoncer cette collaboration. Tous, par leur inertie, cautionnent la collaboration de l’entreprise avec l’organisation criminelle Daesh. Leur sens de l’honneur, s’ils en ont, devrait les conduire à démissionner immédiatement.

Les actionnaires et dirigeants de l’entreprise Lafarge, eux aussi, doivent être accusés de collaboration avec une organisation criminelle.

La pétition pour une « nationalisation-sanction de Lafarge » a déjà recueilli plusieurs centaines de signatures.

Pour signer, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.nikonoff2017.fr/qui-est-jacques-nikonoff/communiques/258-appel-pour-une-nationalisation-sanction-de-lafarge 

Je demande aux pouvoirs publics de prendre les décisions suivantes :
  • Révocation du PDG et du Conseil d’administration.
  • Nomination d’un administrateur provisoire.
  • Réquisition de l’entreprise par l’État.
  • Vote d’une loi de nationalisation sans indemnisation des actionnaires, sauf les petits.

Dehors !
  • Président-directeur général : Éric Olsen.
  • Vice-président : Oscar Fanjul.
  • Conseil d’administration de Lafarge composé de 15 membres nommés pour quatre ans par l'assemblée générale des actionnaires : Philippe Charrier,  Juan Gallardo, Ian Gallienne, Mina Gerowin, Jérôme Guiraud, Luc Jeanneney, Gérard Lamarche, Hélène Ploix, Baudouin Prot, Christine Ramon, Michel Rollier, Ewald Simandl, Véronique Weill.
  • Présidents d'honneur : Bertrand Collomb et Bruno Lafont.

Citoyens, signez l’appel ci-dessous :

Le journal Le Monde daté du 22 juin 2016 a révélé sur sa Une l’information ahurissante suivante : « Syrie : comment les ciments Lafarge ont travaillé avec l’État islamique ».

J’accuse les grands actionnaires et dirigeants du groupe Lafarge de collabo ration avec l’organisation criminelle État islamique.

Je demande :
  • Au PDG et aux membres du Conseil d’administration de démissionner immédiatement.
  • Au Medef de condamner les grands actionnaires et dirigeants du groupe Lafarge.
  • Au gouvernement de publier un décret de révocation du PDG et du Conseil d’administration, de nomination d’un administrateur provisoire, de réquisition de l’entreprise.
  • Au président de l’Assemblée nationale et aux présidents des groupes politiques de préparer une loi de nationalisation du groupe Lafarge, sans indemnisation des actionnaires, sauf les petits.

Cette pétition sera déposée à l’Élysée, à Matignon et à l’Assemblée nationale.

Signez et faites signer !

Pour signer, cliquez sur le lien ci-dessous :
http://www.nikonoff2017.fr/qui-est-jacques-nikonoff/communiques/258-appel-pour-une-nationalisation-sanction-de-lafarge 

Rejoignez le Rassemblement pour la démondialisation :
http://www.nikonoff2017.fr/le-rassemblement-pour-la-demondialisation
 

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