Martinez : "Valls m'a appelé pour la première fois depuis deux mois"
Philippe Martinez a confirmé dimanche sur BFMTV que Manuel Valls l'avait appelé au téléphone. | AFP
Philippe Martinez, le leader de la CGT à la tête de la contestation contre la loi travail, a confirmé dimanche sur BFMTV que Manuel Valls l'avait appelé au téléphone.
Philippe Martinez, le leader de la CGT à la tête de la contestation contre la loi travail, a confirmé dimanche sur BFMTV que Manuel Valls l'avait appelé au téléphone, y voyant un « bon signe », ajoutant que « tout est entre les mains du gouvernement ».
« J'ai eu pour la première fois depuis deux mois un appel téléphonique du Premier ministre hier matin », a déclaré le secrétaire général de la CGT, sans dévoiler la teneur de cette conversation révélée par Le Journal du Dimanche. Les autres leaders syndicaux ont également été appelés.
« Le fait qu'il daigne appeler le porte-parole du premier syndicat de France plutôt que de dénigrer, c'est un bon signe. C'est quand même mieux quand on se parle, c'est ce qu'on dit depuis plusieurs mois. », a commenté M. Martinez pour qui « il n'y a pas de bras de fer »entre lui et Manuel Valls.
« Il faut retirer l'article 2 »Pour le leader de la CGT, « il faut retirer l'article 2 tel qu'il est » du projet de loi, soulignant que la primauté de l'accord d'entreprise sur la branche était sa « colonne vertébrale ». « Si on enlève toutes les possibilités de dérogation qu'il contient, notamment celles des lois Fillon, y'a pas de problème », a-t-il affirmé.
« Donc vous êtes prêts à négocier ? », lui a demandé la journaliste: « mais on le dit depuis le début ! », a répondu M. Martinez. Il s'est néanmoins défendu de changer de position: « Nous ce qu'on propose c'est de retirer ce texte et de rediscuter ».
« Valls, je lui dis qu'il a plusieurs solutions. Il s'attaque aux quatre problématiques essentielles » du texte, que sont selon lui citant l'article 2, les licenciements économiques, le référendum en entreprise et la médecine du travail.
La CGT a « des tas de propositions »« Il y a la possibilité de suspendre le processus parlementaire. Si le gouvernement dit +on suspend la procédure parlementaire, on discute, on améliore+, y'a pas de problème. C'est ce qu'on dit depuis le début », a-t-il affirmé, soulignant que la CGT avait « des tas de propositions ».
M. Martinez estime qu'on pourrait garder dans la loi le compte personnel d'activité, « en l'améliorant ».
Interrogé sur de possibles grèves pendant l'Euro de football, qui commence le 10 juin, M. Martinez a répondu: « On ne va pas empêcher les gens d'aller voir les matchs de foot mais il faut que le gouvernement aussi veuille discuter. Tout est entre les mains du gouvernement ».
« J'ai eu pour la première fois depuis deux mois un appel téléphonique du Premier ministre hier matin », a déclaré le secrétaire général de la CGT, sans dévoiler la teneur de cette conversation révélée par Le Journal du Dimanche. Les autres leaders syndicaux ont également été appelés.
« Le fait qu'il daigne appeler le porte-parole du premier syndicat de France plutôt que de dénigrer, c'est un bon signe. C'est quand même mieux quand on se parle, c'est ce qu'on dit depuis plusieurs mois. », a commenté M. Martinez pour qui « il n'y a pas de bras de fer »entre lui et Manuel Valls.
« Il faut retirer l'article 2 »Pour le leader de la CGT, « il faut retirer l'article 2 tel qu'il est » du projet de loi, soulignant que la primauté de l'accord d'entreprise sur la branche était sa « colonne vertébrale ». « Si on enlève toutes les possibilités de dérogation qu'il contient, notamment celles des lois Fillon, y'a pas de problème », a-t-il affirmé.
« Donc vous êtes prêts à négocier ? », lui a demandé la journaliste: « mais on le dit depuis le début ! », a répondu M. Martinez. Il s'est néanmoins défendu de changer de position: « Nous ce qu'on propose c'est de retirer ce texte et de rediscuter ».
« Valls, je lui dis qu'il a plusieurs solutions. Il s'attaque aux quatre problématiques essentielles » du texte, que sont selon lui citant l'article 2, les licenciements économiques, le référendum en entreprise et la médecine du travail.
La CGT a « des tas de propositions »« Il y a la possibilité de suspendre le processus parlementaire. Si le gouvernement dit +on suspend la procédure parlementaire, on discute, on améliore+, y'a pas de problème. C'est ce qu'on dit depuis le début », a-t-il affirmé, soulignant que la CGT avait « des tas de propositions ».
M. Martinez estime qu'on pourrait garder dans la loi le compte personnel d'activité, « en l'améliorant ».
Interrogé sur de possibles grèves pendant l'Euro de football, qui commence le 10 juin, M. Martinez a répondu: « On ne va pas empêcher les gens d'aller voir les matchs de foot mais il faut que le gouvernement aussi veuille discuter. Tout est entre les mains du gouvernement ».
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