Manifestation retrait de la Loi Travail Bourgoin 26 05 2016
Manifestation unitaire des syndicats CGT - FO - SUD du Nord Isère le jeudi 26 mai 2016 pour le retrait de la Loi travail Pour le 8 ème jour de manifestation nous étions environ 400 à crier haut et fort notre rejet de ce projet de loi qui vise à renverser notre modèle social .....
On ne négocie pas les saloperies ! Retrait ! Retrait de la loi El Khomeri ....
Pour partager cette vidéo copier ce lien --->https://youtu.be/2aVyw42_YGM
http://c.ledauphine.com/isere-nord
Par Pierre-Éric BURDIN | Publié le 27/05/2016 à 06:00
Animer un défilé, fut-il le 8e depuis le 9 mars, suppose d’entretenir le sens de la formule. « S’il y a pénurie, c’est de démocratie sociale, pas d’essence ! » hurle Daniel Barbier, le secrétaire de la CGT à Bourgoin-Jallieu, hier midi, au moment où s’élance un cortège d’environ 350 personnes (320 selon la police), à travers le centre-ville.
Le parcours ne change pas, les revendications non plus. Le « retrait total de la loi El Khomri ». Et pas question de « négociation ».
Prochain rendez-vous le 14 juin
Alors que la fourgonnette CGT crache un tube de Renaud cuvée années 70, la section locale FO de Voiron met les points sur les “i” : « Le gouvernement, en difficulté, tente de diviser la CGT et FO. Alors nous publions un texte commun pour soutenir sans réserve toutes les actions de grève contre la loi Travail ». Les drapeaux des deux organisations syndicales, d’ailleurs, flotteront ensemble en tête de cortège, ce qui n’avait pas été le cas le 19 mai.
« Le mouvement s’étiole ? Eh bien on est plus nombreux que la semaine dernière, crie encore au micro M. Barbier. C’est pas mal, non ? » Ils étaient 230, ce jour-là, sous la pluie.
Dans le défilé, s’affichent le Parti de gauche, le PCF et les soutiens de Jean-Luc Mélenchon. « Le gouvernement attend que la situation pourrisse, grince l’un d’eux. Ils ont toujours joué là-dessus, le pourrissement… »
Avenue Gambetta, une passante, la soixantaine, s’agace de ces manifestants « manipulés par les syndicats ». Un militant CGT engage le débat : « Mais c’est vous qu’on manipule, Madame ! »
Le parcours ne change pas, non, mais l’ardeur à protester, elle, a enflé en deux mois. On dresse des parallèles entre la situation actuelle et 1789, 1968… « Occuper un rond-point, dire que l’on n’est pas d’accord, on a le droit ! On sait qu’on est légitime ! On est majoritaire dans l’opinion publique ! »
Prochain rendez-vous le 14 juin. Pour une grande manifestation nationale à Paris. On parle déjà d’affréter des cars.
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LA QUESTION DU JOUR
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