MERCREDI 2 DÉCEMBRE 2015 |
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Moyen-Orient : le réengagement US amorcé ? |
Après le retrait d'Afghanistan et d'Irak, assiste-t-on à un réengagement américain au grand Moyen-Orient ? Certaines évolutions le laissent penser. Pour preuve, les Etats-Unis vont renforcer l'utilisation des forces spéciales contre le groupe Etat islamique (EI), espérant voir leurs autres partenaires de la coalition muscler eux aussi leur effort contre les djihadistes, a déclaré mardi le secrétaire à la défense Ashton Carter. Washington est prêt à écorner un peu plus le principe du "pas de soldats sur le terrain" édicté par le président Obama. M. Carter a annoncé que les Etats-Unis déploient en Irak une "unité spécialisée" de forces d'élite aux côtés des forces irakiennes et kurdes, pour des "raids" ponctuels contre l'EI. Les Etats-Unis ne veulent toutefois pas rester seuls à intensifier leurs efforts. Ils espèrent qu'une réunion internationale sur la Syrie pourra être organisée en décembre pour préserver l'élan actuel dans la recherche d'une solution au conflit, a déclaré mardi l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Samantha Power. Par ailleurs, les pays de l'OTAN comptent fournir prochainement de nouveaux avions, navires et missiles à la Turquie afin d'aider Ankara à renforcer la sécurité à sa frontière avec la Syrie, ont fait savoir mardi des responsables de l'Alliance atlantique, dirigée par Washington. S'agissant de l'Afghanistan, les alliés ont décidé hier de maintenir leurs troupes dans ce pays au même niveau en 2016, soit 12 000 hommes, et ont lancé une campagne pour financer les forces afghanes face aux talibans. L'OTAN disposera de 12 000 hommes pendant la majeure partie de l'année prochaine, dont 7 000 Américains. Les Américains retrouvent donc les sentiers de la guerre antiterroriste. |
Le Parlement britannique vote sur la Syrie | ||||
Le premier ministre britannique David Cameron va demander mercredi au Parlement de voter pour ou contre l'extension des frappes de la Royal Air Force à la Syrie — l'engagement britannique dans la coalition contre le groupe Etat islamique se limite pour l'heure à l'Irak. Et l'issue du vote fait peu de doute. Comme le rappelle la BBC, "David Cameron a toujours dit clairement qu'il ne porterait la question devant l'Assemblée que s'il était absolument sûr d'obtenir une majorité."Le premier ministre a pris cette décision une fois certain que l'opposition, dont le dirigeant, Jeremy Corbyn, est fermement opposé à ces frappes, n'imposerait pas de consignes de vote à ses membres. Selon le Telegraph, près de 100 d'entre eux (sur 231) seraient prêts à voter "oui". Travaillistes ou pas, les députés britanniques semblent aujourd'hui majoritairement favorables à des frappes en Syrie pour plusieurs raisons. Selon The Independent, "l'humeur au Parlement a changé depuis les attaques du 13 novembre à Paris. La question n'est plus seulement de savoir si les frappes vont 'marcher' (...) mais si nous sommes prêts à ignorer une demande explicite d'aide formulée par notre allié blessé, la France". Le Financial Times ajoute que l'engagement militaire de la Russie en Syrie, il y a plus d'un mois, a également décidé quelques parlementaires. Mais une majorité de "oui" ne doit pas dispenser le Parlement de débattre, estime The Guardian, pour qui frapper sans stratégie serait un désastre. The Irish Times croit d'ailleurs savoir que les députés ne voteront pas sans questionner le gouvernement. Ils vont l'interroger sur l'objectif britannique à long terme, l'impact militaire réel de la Grande-Bretagne, et sur les alliés sur lesquels elle pourra s'appuyer au sol. | ||||
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