| Jour J pour FRAM |
| Le tribunal de commerce de Toulouse fait connaître mercredi à 14 heures son choix parmi trois propositions de reprise du voyagiste FRAM, mettant un terme à un épuisant suspense pour quelque 650 salariés. FRAM a été placé en redressement judiciaire le 30 octobre avec ses quatre entreprises : Voyage FRAM, FRAM Agences, Plein Vent Voyages et FRAM Nature. A priori, face aux deux autres candidats, Karavel-Promovacances et son actionnaire LBO France semblent tenir la corde, avec un plan de reprise en préparation depuis huit mois. Le groupe d'Alain de Mendonça a prévu de racheter FRAM pour 10 millions d'euros et annoncé qu'il reprendrait 85 % des effectifs. Ce plan est soutenu par Marie-Christine Chaubet, actionnaire à 40 %, ainsi que par d'autres actionnaires, voire par nombre de salariés, selon Didier Bruere-Dawson, l'avocat de Mme Chaubet. De son côté, Bernard Bensaid, PDG de DocteGestio, a proposé un plan de continuation du voyagiste, une proposition en règle générale préférée à un plan de cession par les tribunaux car il préserve l'intégrité de l'entreprise. Mais il n'a pas réussi à convaincre assez d'actionnaires pour atteindre 51 % du capital. La question est de savoir si, en bout de course, M. Bensaid parviendra à convaincre Air France ou un autre petit actionnaire, avant que le tribunal ne se prononce. |
| Quant à l'hypothèse de la cession forcée, elle est qualifiée de peu probable par une source proche du dossier. "Il faudrait une offre complète, convaincante et meilleure que celles existantes, ainsi qu'une certaine bénévolence du tribunal pour pouvoir engager ce processus", a précisé cette source. Les représentants du personnel de Plein Vent s'inquiètent de l'offre de DocteGestio. Dans un communiqué, ils accusent le PDG de "promesses mensongères". |
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| Climat : à + 3°C, la facture des pays en développement fortement alourdie |
| La facture liée au déréglement climatique sera fortement alourdie pour les pays en développement en 2050 si le réchauffement atteint 3 °C par rapport à l'ère préindustrielle,indique un rapport d'Oxfam publié mercredi. "Les pays en développment vont devoir faire face à la fois à des coûts d'adaptation de presque 800 milliards de dollars par an et à des pertes économiques deux fois plus importantes si les engagements de réduction des émisssions de gaz à effet de serre ne sont pas revus à la hausse", alerte l'ONG. Dans la perspective de la conférence climat de Paris (30 novembre- 11 décembre), les pays ont promis de réduire leurs émissions : ces engagements devraient permettre de ramener le réchauffement autour de + 3 °C. |
| L'objectif de la communauté internationale est de rester sous les 2°C, au-delà desquels des impacts graves et irréversibles sont redoutés. |
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| Blue Origin réussit à faire atterrir une fusée après un lancement. Historique ! |
| La firme Blue Origin a réussi pour la première fois à faire atterrir en douceur une fusée après un vol suborbital non habité, a annoncé mardi Jeff Bezos, patron d'Amazon et fondateur de cette société aérospatiale. Blue Origin dame ainsi le pion à son rival SpaceX, premier à avoir tenté en vain l'expérience. Le lanceur réutilisable de Blue Origin, baptisé New Shepard, a effectué lundi un vol d'essai suborbital à 101 kilomètres d'altitude. Le lanceur et sa capsule pressurisée, capable de transporter six personnes, ont pu ensuite revenir se poser séparément sans encombre à proximité du site de lancement de la société au Texas, dans le sud des Etats-Unis. |
| Parvenir à récupérer des lanceurs pour les réutiliser, surtout les plus lourds, est un objectif jugé prioritaire dans l'industrie aérospatiale et notamment par les opérateurs de satellites, afin de nettement réduire les coûts de lancement. Airbus y travaille depuis 2010 et l'Américain SpaceX a déjà effectué plusieurs tentatives infructueuses de récupération du premier étage de son lanceur Falcon 9 sur une barge flottante dans l'Atlantique. |
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| Oligarchie administrative au pouvoir économique |
| Les énarques sont plus représentés dans la sphère économique qu'ils n'exercent de responsabilités politiques, selon une étude inédite réalisée l'EHESS en collaboration l'ENA, présentée mardi. Si moins de 5 % des anciens élèves de l'Ecole nationale d'administration (ENA) exercent des responsabilités politiques, 22 % travaillent ou ont travaillé dans le monde de l'entreprise et notamment dans le secteur privé à un moment ou un autre de leur carrière, selon l'étude intitulée "Que sont les énarques devenus ?". Huit pour cent ont quitté définitivement le secteur public, selon cette étude, réalisée en 2014 sur 1 215 individus et dix promotions, entre 1985 et 2008. Sept des 40 patrons du CAC sont des énarques, mais la grande majorité des anciens élèves constituent les hauts fonctionnaires de l'Etat. |
| Les énarques qui passent dans le monde de l'entreprise, issus majoritairement de milieux privilégiés (61 % à 77 % selon les promotions) se recrutent "en grande majorité chez les inspecteurs des finances, qui sont amenés à être en contact avec des décideurs de la sphère économique", ajoute-t-il. "Les énarques d'origine plus modeste restent davantage dans le giron administratif." |
| TEXTOS |
Japon : le premier ministre, Shinzo Abe, a déclaré mardi qu'une augmentation annuelle de 3 % des salaires de base était nécessaire pour relancer une économie essoufflée, selon les propos rapportés par les médias. Le salaire minimal n'est pas uniformisé à l'échelle nationale au Japon, mais il est en moyenne de 798 yens (6,10 euros) par heure, un montant que le premier ministre veut voir grimper à 1 000 yens à moyen terme, soit dans une dizaine d'années, selon le ministre de la revitalisation économique.
Wal-Mart : le groupe de grande distribution américain fait l'objet d'une enquête des autorités américaines pour un versement de pots-de-vin supposés au Brésil, affirme mardi le WSJ.
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RDC : le gouvernement congolais a abaissé de 0,7 point sa prévision de croissance économique pour 2015, à 7,7 %, à cause du ralentissement de la production minière consécutif à la baisse des matières premières. Pays parmi les moins développés au monde, la République démocratique du Congo connaît depuis 2012 une croissance économique supérieure à 7 %, dont le secteur minier est le moteur principal, mais dont les fruits sont très inéquitablement répartis, comme en témoigne la pauvreté généralisée qui règne au Congo.
Mauritanie : la première centrale d'énergie éolienne en Mauritanie, qui devrait fournir à Nouakchott, la capitale, 30 mégawatts (MW), soit 14 % de ses besoins, a été mise en service mardi.
Amazon : une campagne publicitaire d'Amazon pour sa nouvelle série dans le métro de New York, reprenant notamment l'aigle nazi, a été vivement critiquée, au point que le dispositif a été retiré mardi.
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| 16,1 milliard de dollars |
| La Banque mondiale a annoncé mardi un plan d'action pour aider l'Afrique à lutter contre le changement climatique qui nécessite un financement de 16,1 milliards de dollars d'ici à 2020. L'ambition est de lever cette somme auprès de plusieurs organisations de développement, de pays et de partenaires privés, la Banque mondiale apportant 5,7 milliards de dollars à travers l'Agence internationale de développement (AID) qui fournit des prêts sans intérêt et des dons aux pays les plus pauvres. "L'Afrique sub-saharienne est hautement vulnérable face aux chocs climatiques et notre plan identifie des étapes concrètes que les gouvernements africains peuvent suivre pour s'assurer que leurs pays ne perdront pas les gains de croissance économique si chèrement gagnés", a affirmé le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim. L'Afrique est le continent qui contribue le moins à l'émission de gaz à effet de serre, mais les pays africains sont ceux qui souffrent le plus de l'impact du changement climatique, a affirmé Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale en charge de la région Afrique. |
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| BLOG |
The economic debates behind COP21
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What's at stake: France will chair and host the 21st Conference of the Parties to the United Nations Framework Convention on Climate Change (COP21) at the end of the year. While the scientific community has reached a consensus that climate-warming trends are very likely due to human activities, the discussion about how to address is mired in huge political disagreements. John Cook et al. examined 11 944 abstracts of peer-reviewed scientific literature published between 1991–2011 on the topics global climate change' or global warming'. Among abstracts expressing a position on anthropogenic global warming, 97.1% endorsed the consensus position that humans are causing global warming – a rare level of agreement in the world of science!
However, there is controversy about the validity of this result. Richard Tol pointed out that the paper did not meet basic academic standards, although the authors answered this criticism. The debate, more about academic rigor than about the fact that there is a consensus, is still ongoing (see here, here and Figure 1). In fact, Tol wrote: There is no doubt in my mind that the literature on climate change overwhelmingly supports the hypothesis that climate change is caused by humans. I have very little reason to doubt that the consensus is indeed correct.
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Lu sur le blog de Bruegel
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : La coalition anti-Daech sous haute tension |
| Le Figaro économie : Pétrole : alerte sur les finances de l'Arabie |
| Financial Times : Bruxelles prévoit un fonds de garantie des banques |
| The Wall Street Journal : Volkswagen fait face à une enquête pour évasion fiscale en Allemagne |
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