Vous pouvez désapprouver Jean Monnet et les pères de l’Europe, cela ne signifiait pas qu’ils étaient des salauds cyniques. Ils étaient réellement habités par l’obsession de ne pas revoir la guerre en Europe. On peut être d’accord avec ça, non ?
Ce sont les Américains qui menaient la danse et ils savaient très bien ce qu’ils voulaient faire : une Europe sans limites géographiques, un espace sans frontières, sans gouvernement et sans démocratie, l’euroland dans le worldland. Il fallait que les firmes a-nationales trouvent de nouveaux marchés, de nouvelles clientèles, de nouveaux appétits. Il fallait l’alliance du libéral et du libertaire, du no limit et du no frontier. C’est le cahier des charges qu’ils ont donné à Jean Monnet, salarié de la banque Lazard. Je ne crois pas que Giscard, du haut de sa brillante intelligence et du fait de sa proximité avec Jean Monnet, ait ignoré ce projet d’anéantissement du politique. Pour tous ces Jefferson en Playmobil, l’idée était simple : on ne pourrait obtenir la paix que par la prospérité mondiale, qui ferait tomber toutes les dictatures, ravalerait les pulsions humaines et les mythologies dangereuses. Ces gens-là ne croyaient plus à l’autonomie du politique. Ils croyaient que l’administration des choses allait remplacer le gouvernement des hommes... Lire l'article
Après ce vendredi noir, je ne vois pas comment le gouvernement français va pouvoir continuer à dire “ni Daech ni Bachar” et rester aligné sur les puissances sunnites du Moyen-Orient. Les terroristes ont été formatés par l’idéologie salafiste sponsorisée par l’Arabie Saoudite, indirectement financés par le Qatar et autres “donateurs privés”, soutenus militairement par la Turquie, pays par lequel ils transitent sans problème. Les intellectuels islamo-gauchistes nous expliqueront que c’est la faute à Bachar Al-Assad car s’il avait quitté le pouvoir en 2011, la Syrie serait aujourd’hui une démocratie laïque (bien sûr, on les croit sur parole). Si Bachar Al-Assad n’existait pas, il faudrait l’inventer car il résume pour toute une classe intellectuelle française l’origine du mal... Lire l'article
132 morts et 99 blessés en urgence absolue. Autant dire que le décompte morbide post-attentats n’est pas terminé. Au-delà du choc et de l’émotion immense qui submerge tout un chacun, il convient de prendre la mesure de la situation.
La France est en guerre. De nombreux commentateurs semblent le découvrir, ahuris par la violence des attaques de vendredi soir. Ce n’est pourtant pas nouveau. Merah, Nemmouche, Kouachi, Coulibaly, Salhi à Saint-Quentin-Fallavier, Sid Ahmed Glam à Villejuif, El Khazzani dans le Thalys, la menace terroriste est de plus en plus prégnante en France et ce n’est pas parce qu’on ferme les yeux que le danger disparaît... Lire l'article
Le Washington Post a relayé hier une dépêche de l’agence de presse américaine Associated Press (AP) selon lequel les autorités irakiennes auraient averti Paris du risque d’attaques terroristes la veille des attentats de vendredi qui ont tué 132 personnes.
Les services de renseignements irakiens auraient en effet envoyé un communiqué...Lire l'article
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