« Même pas peur ! » Dimanche soir, alors qu’une fausse alerte a vidé la place de la République en quelques minutes, le slogan, inscrit sur une pancarte abandonnée, résonne comme une bravade d’enfants. Le hashtag fait fureur, les journalistes et commentateurs propagent la bonne parole avec conviction : « La France n’a pas peur ! ». En réalité, la France a passablement peur. Si elle sort de chez elle, c’est pour avoir moins peur ensemble, les uns contre les autres... Lire l'article
Chacun aura écouté et observé les mots choisis par le Président de la République dans ses deux déclarations des 13 et 14 novembre 2015, et repris, pour l’essentiel, par Manuel Valls lors de son interview télévisée au journal de 20h00 de TF1 samedi soir. C’est la guerre ! Contrairement aux réactions et déclarations qui ont fait suite aux attentats de janvier, on est frappé de constater le changement de ton, voire de paradigme, de nos dirigeants... Lire l'article
Athènes et Belgrade ont confirmé que le passeport syrien retrouvé près d’un kamikaze du Stade de France était celui d’un migrant arrivé le 3 octobre par l’île grecque de Leros.
Le journal populaire serbe Blic, où le pouvoir distille des infos, confirme qu’Ahmed Almuhammed avait ensuite été enregistré comme réfugié en Serbie le 7 octobre. Puis en Croatie, en Autriche, en Allemagne…
« Tous les réfugiés ne sont pas des terroristes de l’EI. Mais croire qu’il n’y a aucun combattant parmi les réfugiés est naïf », a relevé dimanche dans la presse allemande Markus Söder, un ténor du parti bavarois CSU. « Paris a tout changé » et « le temps n’est plus à une immigration incontrôlée », a-t-il martelé... Lire l'article
Devinez ce que criaient les terroristes en vidant leurs chargeurs.
L’Islam ne pose pas de problème — je répète : l’Islam ne pose pas de problème. Allez, je vais reprendre un cachet de PADAMALGAM 1000.
« Contrôles aux frontières », a décrété le Conseil des ministres. Mais les assaillants, d’après les témoins, parlaient français. Étaient probablement français. Le problème, il est ici.
« C’est la faute de Hollande, c’est la faute de la France », ont dit les assaillants au Bataclan. Franchement, ils sont nuls : pour Hollande, le problème, c’est Bachar.
« Le combat sera impitoyable », dit Hollande. Allez, on lui rappelle comment l’armée française a gagné la bataille d’Alger ?
« Les barbares », dit le chef de l’Etat. Il ne peut pas dire « les islamistes » comme tout le monde ?
« On s’est retrouvé face au type et il ne nous a pas tiré dessus. » A quoi ressemblait-il? « A M. Tout-le-monde avec une kalachnikov »... Lire l'article
La France s’est réveillée, samedi 14 novembre, sidérée, hébétée, perdant tous ses repères, au lendemain de l’attaque terroriste la plus meurtrière s’étant produite sur son sol de mémoire de vivants, toutes générations confondues. A la différence de tous les attentats sanglants perpétrés dans notre pays depuis un demi-siècle, celui commis et revendiqué par Daech à Paris ne relève pas d’un conflit identifié portant sur un contentieux délimité : les bombes de la fin des années 80, dans le métro ou les rues de Paris, visaient soit les démêlés de la France avec l’Iran des mollahs, soit le soutien de Paris au régime algérien contre le Front islamique du salut. Ils cessèrent lorsque la situation évolua : le contentieux nucléaire avec Téhéran fut apaisé, et la répression impitoyable des militaires d’Alger contre les islamistes locaux tarit le terrorisme à la source. Sur le coup, ces événements suscitèrent une vive émotion, mais personne n’en déduisit que la France était en guerre, ciblée comme ennemie à abattre dans une lutte à mort, où la politique et la diplomatie étaient exclues... Lire l'article
Depuis le début de cette grise et triste matinée du samedi 14 novembre 2015, les commentaires nerveusement exprimés sur les diverses chaînes d’information me semblent entachés de deux erreurs graves. La première est de souligner le grand professionnalisme des tueurs. Pour la première fois, ce ne sont pas des amateurs dont la kalachnikov s’enraye, comme dans le Thalys ou qui se tirent une balle dans le pied avant d’appeler le Samu. Ce sont des as du terrorisme, qui ont dû barouder longtemps dans les camps d’entraînement, puis sur le sol même de Daech. Nous avons vraiment franchi une étape, nous sommes désormais dans une guerre menée par de vrais soldats, etc., etc... Lire l'article
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