Les résultats des élections de dimanche 7 juin, en Turquie, et la nette défaite de l’AKP, parti du président Recep Tayyip Erdoğan, témoignent d’un changement qualitatif dans la situation du pays, ce qui aura des conséquences pour l’ensemble du Moyen-Orient.
Si l’AKP rassemble toujours plus de 40,9 % de l’ensemble des voix (18,9 millions), l’ampleur de la défaite est visible dans l’ambiance morose qui règne désormais parmi les dirigeants du parti et ses sympathisants. Le parti au pouvoir, qui allait de victoire en victoire depuis son arrivée sur la scène en 2002, a ainsi perdu 2,6 millions de voix et 69 députés depuis les élections de 2011.
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