Expatriés : Luanda, Zurich et Hongkong les plus chères |
Ce sont les trois villes les plus chères du monde pour les expatriés, dans un classement dominé par les villes asiatiques et suisses, selon l'étude annuelle du cabinet américain Mercer publiée mercredi. Pour la troisième année d'affilée, la capitale angolaise est en tête des villes les plus onéreuses. Une position due au coût des produits importés d'une part, et au budget que doivent prévoir les expatriés pour leur sécurité d'autre part, précise Mercer. L'enquête prend pour référence la ville de New York et passe en revue 207 métropoles dont elle compare plus de 200 paramètres, comme le coût du transport, de la nourriture, de l'habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement. Cinq des dix premières villes du classement sont asiatiques : Hongkong (2e), Singapour (4e), Shanghaï (6e), Pékin (7e) et Séoul (8e). Et trois autres sont suisses : Zurich (3), Genève (5) et Berne (9). Une situation due notamment à l'appréciation du franc suisse face à l'euro. La baisse de la monnaie unique face au dollar fait du reste dégringoler la plupart des villes de la zone euro, ainsi Paris recule de 19 places au 46e rang... Les villes les moins chères pour les expatriés, selon Mercer, sont Bichkek au Kirghizstan (au 207e), Windhoek en Namibie (206e) et Karachi au Pakistan (205e). |
"Au moment où l'économie mondiale est de plus en plus interconnectée, 43 % des organisations multinationales s'attendent à une augmentation de leur nombre de postes d'expatriés dans les deux prochaines années pour faire face à leurs besoins", selon Mercer. |
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Vers un relèvement des taux de la Fed |
La banque centrale américaine conclut mercredi une réunion de politique monétaire où elle devrait laisser les taux d'intérêt inchangés mais préparer le terrain à une hausse cette année, la première en bientôt dix ans. Au cours d'une conférence de presse très attendue à 18 h 30 GMT (20 h 30 à Paris), la présidente de la Réserve fédérale (Fed) Janet Yellen devrait répéter qu'il faut s'attendre à un relèvement des taux cette année. La majorité des économistes tablent sur septembre lors d'un nouveau Comité de politique monétaire (FOMC) qui sera assorti d'une conférence de presse, même si la Fed se réunit encore entre-temps à la fin de juillet, cette fois-ci sans conférence de presse. |
Le dernier tour de vis sur les taux américains remonte à juin 2006 lorsque l'économie sortait de la surchauffe. Il avait été suivi un an plus tard par un début de baisse des taux lorsque se profilait la crise immobilière. Descendus à zéro fin 2008 en pleine panique financière, les taux d'intérêt au jour le jour y sont toujours. Mais en 2015 le temps est venu de normaliser la politique monétaire, assurent depuis des mois la plupart des représentants de la Fed. |
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Vaste accord de libre-échange Chine-Australie |
La Chine et l'Australie ont signé mercredi, au terme d'une décennie d'âpres négociations, unvaste accord de libre-échange portant notamment sur les secteurs-clés des ressources minières et de l'agriculture. La conclusion de cet accord prévoyant l'abolition réciproque des droits de douane pour une myriade de marchandises marque "un jour historique" pour les deux pays, s'est félicité le premier ministre Tony Abbott. Il"garantit à nos nations un accès inédit à leurs marchés respectifs", a-t-il ajouté. La Chine est le premier partenaire commercial de l'Australie avec des échanges dépassant les 160 milliards de dollars australiens (110 milliards d'euros) par an, et est devenue l'an dernier le premier investisseur étranger dans le pays, devant les Etats-Unis. |
L'accord prévoit que plus de 85 % des biens exportés d'Australie vers la Chine seront exemptés de droits de douane, qui s'élèvent aujourd'hui jusqu'à 40 %. Cela inclut la plupart des produits de l'industrie énergétique, le vin, la viande, le poisson et les produits laitiers. En échange, l'Australie supprimera ses droits d'entrée de 5 % sur l'électronique et l'électroménager et les investissements chinois seront facilités avec quelques exceptions toutefois pour les terres agricoles et les entreprises agroalimentaires. |
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La retenue "à la source" sur l'IRPP en 2018 |
La retenue "à la source" de l'impôt sur le revenu (IRPP) en 2018 signifiera que les revenus salariaux de 2017 ne seront pas imposés, a confirmé mercredi le secrétaire d'Etat au budget, Christian Eckert. Le gouvernement ne devrait pas étendre ce principe aux revenus du capital, et les détails de ce dispositif complexe restent à fixer. Le ministère des finances a précisé qu'un "Livre blanc" présentant des hypothèses de mise en œuvre serait remis au second semestre 2016 au Parlement. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, a déclaré mercredi sur France 2 qu'il souhaitait que cette"année blanche" pour l'impôt sur le revenu ne concerne "que les revenus des salariés". "En 2017, les contribuables paieront leurs impôts sur le revenu de 2016 et, en 2018, ils les paieront sur leurs revenus de 2018", a expliqué quant à lui Christian Eckert sur i-TELE, avant une communication sur le sujet au conseil des ministres. "Tout cela est tout à fait irréversible", a-t-il ajouté. (Lire l'article de Patrick Roger) |
Le ministère des finances souligne que la retenue à la source, dont la généralisation en 2018 mettra fin à une exception française en Europe, ne modifiera en rien à elle seule le niveau des impôts, qu'il souhaite parallèlement baisser, ni le principe du quotient familial. |
TEXTOS |
Environnement :plus de deux millions de morts pourraient être évitées dans le monde chaque année si les normes de pollution de l'air préconisées par l'organisation mondiale de la santé (OMS) étaient respectées, surtout en Chine et en Inde, selon une étude publiée mardi.
Médias : c'est officiel, James Murdoch, 42 ans, va prendre le 1er juillet les rênes de 21st Century Fox, le joyau de l'empire médiatique bâti par son père Rupert, mettant fin au suspense sur la succession du magnat, aujourd'hui âgé de 84 ans.
Finance : le milliardaire américain Kirk Kerkorian, roi de Las Vegas, ancien magnat d'Hollywood, et spécialiste des raids financiers et des coups de poker, est mort à 98 ans.
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Robotique : le géant des télécommunicationsjaponais SoftBank est sur le point de créer une coentreprise avec l'industriel taïwanais Hon Hai (Foxconn) pour la production en série de robots semi-androïdes Pepper, selon la presse nippone. La fabrication de ces créatures mécatroniques, au rythme d'un à deux milliers par mois, devrait débuter dans l'année, croit savoir le quotidien économiqueNikkei.
Royaume-Uni : les investissements étrangers directs dans le pays ont dépassé pour la première fois les 1 000 milliards de livres (près de 1 400 milliards d'euros) l'an dernier, a annoncé mercredi le gouvernement britannique. La hausse représente 90 milliards de livres en 2014, soit un gain de 12 %.
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1 milliard d'euros |
C'est la somme, tirée de l'assurance-vie, que l'association d'épargnants AFER et l'assureur Aviva France vont mobiliser, au cours de l'année à venir, pour le financement de PME et d'ETI (entreprises de taille intermédiaire), ont-ils annoncé mardi à l'AFP. La formalisation de cet engagement aura lieu mercredi lors du Salon Planète PME. Cette enveloppe sera engagée par trois types de placements proposés par l'AFER, à savoir son fonds général en euros, son contrat eurocroissance lancé cette semaine avec son partenaire historique Aviva France, et une nouvelle unité de compte gérée par BNP Paribas Investment Partners. L'argent pourra être investi dans les entreprises soit en fonds propres, soit sous forme de prêts. |
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Les colis d'Amazon bientôt livrés par des particuliers ?
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Pour distribuer ses colis aux Etats-Unis, Amazon multiplie les expérimentations. La dernière en date : une plate-forme mobile qui transforme des particuliers en livreurs, selon des informations publiées par le Wall Street Journal. L'idée s'inspire du succès d'UberX (UberPop en France), le service de transport urbain qui s'appuie sur des chauffeurs particuliers. Plusieurs start-up américaines, comme Postmates et Deliv, l'ont déjà mise en pratique à petite échelle. Et Uber devrait bientôt les rejoindre.
APPLICATION MOBILE
Le projet, baptisé "On my way" ("sur mon chemin") en interne, prend la forme d'une application mobile. Pour limiter les distances, les colis seront d'abord stockés dans des points-relais, comme des magasins partenaires, situés à proximité du domicile des acheteurs. Les livreurs iront y récupérer plusieurs paquets puis se chargeront de les distribuer. Ils percevront une commission de quelques dollars sur chaque livraison. Comme chez Uber, ils auront le statut de travailleurs indépendants et pourront choisir leurs disponibilités.
Au-delà du fonctionnement de l'application, la phase de test devra permettre de trouver des solutions à deux challenges. Le premier sera de convaincre des distributeurs pour qu'ils participent au projet, en échange d'un loyer ou de commissions. Ces mêmes distributeurs qui doivent faire face à la concurrence d'Amazon. La société de Seattle a déjà rencontré des difficultés pour déployer son réseau de casiers de livraison (Amazon Locker), qui permettent à ses clients de récupérer leurs colis...
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Lu sur Silicon 2.0
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Macron veut accélérer la réforme du marché du travail |
Le Figaro économie : Michel Sapin : "Le prélèvement de l'impôt à la source sera lancé de manière irréversible" |
Financial Times : Les créanciers préparent un plan d'urgence alors que la Grèce suscite la défiance des marchés |
The Wall Street Journal : La France fait passer son projet de loi économique |
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