Depuis mars 2025, des réservistes israéliens, notamment des pilotes de l'armée de l'air et des agents de renseignement opérant au plus haut niveau, expriment leur opposition à la gestion par Netanyahou de la guerre à Gaza et à sa politique intérieure. Ils dénoncent la poursuite du conflit pour des raisons politiques, au détriment de la libération des otages détenus par le Hamas.
Pétition des réservistes : Le 10 avril 2025, environ 1 000 réservistes et vétérans de l'armée de l'air israélienne signent une pétition publique demandant la fin de la guerre à Gaza, priorisant la libération des otages sur les objectifs militaires contre le Hamas. Cette action est qualifiée de séisme politique, accentuant la crise au sein de la coalition de Netanyahou.
Renvoi des réservistes : En réponse, l'armée israélienne décide de renvoyer les réservistes ayant signé la pétition, une décision soutenue par Netanyahou, qui qualifie les signataires de « marginaux et extrémistes ». Cette mesure provoque une indignation accrue et renforce les manifestations.
Manifestations massives : Fin mars et début avril 2025, des manifestations rassemblent des dizaines de milliers de personnes à Tel Aviv et Jérusalem. Le 24 mars, environ 200 000 Israéliens protestent, les plus grandes manifestations depuis le 7 octobre 2023, dénonçant également les tentatives de Netanyahou de contrôler le système judiciaire et de limoger des responsables clés comme le chef du Shin Bet, Ronen Bar.
Critiques des réservistes : Les réservistes, soutenus par une partie de la population, reprochent à Netanyahou de prolonger la guerre pour maintenir sa coalition avec des partenaires d’extrême droite, au lieu de négocier un cessez-le-feu pour libérer les otages. Ils soulignent également l’injustice des exemptions militaires accordées aux ultra-orthodoxes, alliés de Netanyahou, alors que les réservistes sont constamment mobilisés.
Impact politique : Ces protestations, combinées aux critiques de l’opposition et aux scandales impliquant des proches de Netanyahou (comme l’enquête sur des paiements qataris), fragilisent sa position. Des appels à de nouvelles élections et à la désobéissance civile pacifique émergent, tandis que des leaders centristes et de gauche, comme Yair Lapid et Yair Golan, soutiennent les manifestations.
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