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 « Gaza est devenue un charnier pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide » | | | Amande Bazerolle | | Coordinatrice d'urgence de MSF à Gaza |
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| En étendant leur offensive militaire aérienne, terrestre et maritime sur la bande de Gaza, les forces israéliennes déplacent de force la population et bloquent délibérément l'aide humanitaire, détruisant les conditions nécessaires à la vie sur place, alerte Médecins Sans Frontières. Une série d'attaques meurtrières menées par les forces israéliennes témoigne d'un mépris flagrant pour la sécurité des travailleurs humanitaires et médicaux à Gaza. MSF demande aux autorités israéliennes de lever immédiatement le siège meurtrier de Gaza, de protéger la vie des Palestiniens et du personnel humanitaire et médical, et à toutes les parties de rétablir et de maintenir le cessez-le-feu. « Gaza est devenue un charnier pour les Palestiniens et ceux qui leur viennent en aide. Nous assistons en temps réel à la destruction et au déplacement forcé de toute la population de Gaza », déclare Amande Bazerolle, coordinatrice d'urgence de MSF à Gaza. « Les Palestiniens et les personnes qui tentent de les aider ne sont nulle part en sécurité. La réponse humanitaire se heurte à l'insécurité et à la pénurie d'approvisionnement, ce qui laisse peu d'options, voire aucune, pour accéder aux soins. »
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Deux ans de guerre au Soudan : la crise humanitaire s’enlise et des millions de personnes sont plus démunies que jamais Alors que le conflit entre les Forces de soutien rapide et les Forces armées soudanaises entre dans sa troisième année, les civils restent pris au piège des combats, bombardés, assiégés, déplacés de force et privés de tout : nourriture, soins médicaux, services de base. D’après les Nations unies, 60 % des 50 millions d’habitants du Soudan ont aujourd’hui urgemment besoin d’aide humanitaire. En plus de l’insécurité généralisée, la population doit faire face à une succession de crises sanitaires et à un accès extrêmement limité aux soins de santé.
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Darfour : « tous nous disent avoir perdu un membre de leur famille pendant l'attaque sur Zamzam » Après une vaste offensive terrestre lancée le 11 avril sur le camp de Zamzam par les Forces de soutien rapide, des centaines de milliers de personnes auraient rejoint les communautés déjà assiégées et privées d'aide humanitaire dans la ville voisine d’El Fasher, tandis que 25 000 personnes ont atteint Tawila où les équipes de Médecins Sans Frontières, débordées, élargissent actuellement leurs activités pour faire face aux besoins médicaux les plus urgents. MSF lance un appel à mettre fin au siège et aux exactions, à acheminer l'aide humanitaire, y compris en larguant de la nourriture et des médicaments à El Fasher si nécessaire, et à permettre à ceux qui le souhaitent de fuir en toute sécurité.
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| | | | République démocratique du Congo | |
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Un deuxième employé de MSF tué par balle à Masisi, l’ONG appelle à faire cesser les violences contre les civils Dans la soirée du 18 avril, un employé de Médecins Sans Frontières a été tué par balle à son domicile de Masisi centre (Nord-Kivu) par un homme armé en uniforme. Infirmier à l’hôpital général de référence de la ville, il est le second employé MSF à être tué par balle à Masisi centre en deux mois et le troisième dans la région du Nord-Kivu depuis le début de l’année. MSF rappelle à tous porteurs d’armes – M23/AFC, VDP/Wazalendos, FARDC - que la protection des civils en situation de conflit est une obligation.
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MSF suspend ses activités à Turgeau et Carrefour dans un contexte de violence intense et généralisée À la suite de l'attaque ciblée du 15 mars contre un convoi de Médecins Sans Frontières sur l’axe reliant le Centre d'Urgence de Turgeau et l’hôpital traumatologique de Carrefour, et face à la détérioration de la sécurité dans le centre-ville de Port-au-Prince, MSF prend la décision difficile de suspendre ses activités dans ces deux structures pour une durée minimale de trois mois. Cette période permettra d'évaluer si l'évolution du contexte sécuritaire offre les conditions nécessaires au retour de ses équipes.
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