Deux jours, c’est long. En politique, c’est presque une éternité. C’est le temps qu’il a fallu à l’exécutif pour réagir sérieusement à l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans la mosquée de La Grand-Combe, près d’Alès (Gard), vendredi 25 avril.
Dimanche 27 dans l’après-midi, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est enfin exprimé : « Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France. La liberté de culte est intangible. » Il aura été plus prompt à condamner l’attaque à la voiture-bélier à Vancouver, au Canada… Le premier ministre François Bayrou avait été le premier à mettre les mots, tard dans la soirée de samedi, parlant de « l’ignominie islamophobe […] exhibée sur une vidéo ». Mais voilà tout.
L’attitude du ministre de l’intérieur, chargé des cultes, Bruno Retailleau, est encore plus édifiante. |
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