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samedi 26 octobre 2024

Rassemblement de solidarité PALESTINE- GAZA - LIBAN ce samedi 26 octobre à Bourgoin - Jallieu ( Isère)

 





                       



                       

                        

                        

                             


                        


Les deux textes lus par Maurice V et Guy P.

Monsieur le Président de la République,

@EmmanuelMacron

Messieurs les membres du Gouvernement, Mesdames et Messieurs des médias français,

 J’accuse ! J’accuse, ici, avec toute la gravité que m’impose cette heure, une complaisance délibérée envers un État qui, sous les yeux du monde, poursuit un projet de terreur et de génocide. Ce silence assourdissant face aux souffrances palestiniennes, ce soutien voilé ou manifeste, perpétuent un état de souffrance pour tout un peuple. J’accuse la criminalisation des voix de la paix, celles qui, par leur courage et leur conviction, osent appeler à la justice, à l’humanité, au respect des droits fondamentaux. Ces voix sont réprimées, étouffées, ciblées par des accusations infondées, tandis que d’autres, qui propagent la violence et le racisme, se voient érigées en protecteurs de l’ordre. La conséquence ? Un climat délétère, un climat où la haine de l’Arabe et du musulman se répand, légitimée, comme une gangrène dans les esprits et dans les cœurs. J’accuse ce climat d’avoir mis en péril les principes de notre République : liberté, égalité, fraternité. Cette dérive va au-delà des simples opinions ; elle menace notre tissu social, elle divise et engendre la peur. Le respect de la justice, si elle existe encore, impose que ces crimes cessent d’être protégés, que l’impunité des coupables soit levée et que tous ceux qui les défendent soient tenus responsables de leurs actes. La justice française doit être celle qui veille sur tous, et non une complice silencieuse. J’accuse cette répression systémique des voix palestiniennes, cette complicité, cette bienveillance envers les criminels, ce refus obstiné de voir, de dénoncer, d’agir. Il est temps d’inverser cette politique et de nous hisser, sans crainte et sans concession, du côté de l’humanité, du côté de ceux qui, en silence, souffrent et appellent à l’aide. Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, il n’est pas trop tard pour que notre nation reprenne le flambeau de la justice et des droits humains, qu’elle répare ce mal fait à notre conscience collective. Je vous accuse devant l’Histoire, devant la justice, de ces lâchetés, de ces silences, de cette trahison des valeurs que nous avons juré de défendre. Puisse cette lettre vous ouvrir les yeux avant que le tribunal de la conscience ne vienne vous en demander compte.


Ziad Medoukh

 

 

Non, pas de nouvelle Nakba

Écoute bien ma petite fille

Je sais que tu vis au milieu d’un désastre total

Bombardements intensifs et destructions massive

Violences, famine et déplacements forcés

Peur, terreur et inquiétude.

Tu es privée de toutes les nécessités de la vie

Dans une région dévastée

Pleine d’atrocités infligées

Qui brisent le cœur

Et tu ne vis pas vraiment ton enfance.

Tu es épuisée, effrayée et affamée

A cause de cette agression acharnée

Et ces scènes apocalyptiques

Tu vis dans une tente abimée

Tu essaie de survivre

Comme ton peuple terrifié

Tu ne vas pas à ton école

Tu ne pratiques pas tes loisirs

Tu as perdu beaucoup de tes amis

Je vais te confier ce trésor précieux

C’est la clé de la maison de tes grands-parents

Gardez-la.

Comme ont déjà fait mes parents

Qui ont été déplacés de force de leur foyer en 1948

Avec l’espoir d’y retourner un jour.

Une personne ne se mesure pas aux années de sa vie,

Mais à ce qu’elle offre à son pays

Sois courageuse

Accroche-toi à ta scolarité

La plume est plus forte que les armes

Et saches que tu n’es pas seule

Les solidaires de bonne volonté

Sont toujours là

Avec leur soutien indéfectible

A ta cause juste.

Reste sur ta terre

Ne participe pas à une nouvelle catastrophe

Lutte tous les jours avec sagesse, force et

Bravoure pour ne pas sombrer

Le droit au retour est sacré

Pour tous les réfugiés palestiniens

Un jour, tu trouveras la paix

Et la liberté.

Ta patrie c’est la Palestine

Et rien que la Palestine

Ta résilience est notre espoir

Ta détermination inflexible combat

Ton existence honneur

Et ta patience résistance.

Défie cette situation inimaginable

Si tu vis, vis dignement

Et si tu meurs, meurs comme les arbres, debout

La dignité d’une personne

Se mesure dans son attachement à sa terre.




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