« Nous voulons faire mieux avec moins. » Le refrain est connu - c’est toujours le même quand un gouvernement s’apprête à sabrer dans les services publics et les dépenses sociales - mais cette fois le ministre des Comptes publics a, au moins le mérite, d’un peu plus de franchise : « Nous ferons moins d’abord », a-t-il lâché, hier dans la soirée à l’heure de présenter le projet de budget pour 2025.
Le message est clair et il se traduit notamment par 4 000 postes en moins dans l’Éducation nationale - un « sabordage de l’école publique », dénonce Guislaine David, la secrétaire générale de la FSU-Snuipp -, mais aussi des dépenses de santé en dessous des besoins, des médicaments et consultations moins remboursées, des retraites non revalorisées, une facture d’électricité à la hausse… Contrairement aux promesses de l’exécutif, les conséquences de l’austérité programmée seront bien réelles pour tout un chacun. En particulier, pour ceux qui n’ont pour patrimoine que des services publics déjà mal en point, comme en témoignent les habitants d’Indre-et-Loire que l’Humanité est allée rencontrer.
Reportage et décryptage du budget 2025 sont à retrouver sur l’Humanite.fr, tout comme les autres infos qui font l’actu de ce vendredi. À commencer par les tirs d’Israël contre les soldats de l’ONU au Liban, le retour du couvre-feu en Martinique ou encore la remise du prix Nobel de la paix en fin de matinée…
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