Chères lectrices, chers lecteurs, « Money time ». L’expression utilisée par les Américains pour qualifier les ultimes minutes d’un match de basket, lors desquelles tout se joue, est parfaitement adaptée au moment politique. A deux semaines du scrutin, Donald Trump et Kamala Harris jettent toutes leurs forces – et tout l’argent de leurs donateurs – dans cet ultime combat. Multipliant les événements, les deux candidats sillonnent le terrain, à commencer par les fameux « swing states » (Nevada, Arizona, Géorgie, Caroline du Nord, Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin) qui, en basculant dans un camp ou dans l’autre, peuvent décider du sort de l’élection. Cette focalisation sur sept Etats, dans lesquels les sondages sont particulièrement indécis, dit tout de la double réalité de ce scrutin : il est extrêmement serré et complètement polarisé. Serré parce que si les sondages sont exacts – l’histoire ne parle pas nécessairement en leur faveur – il se jouera peut-être à quelques milliers de voix dans un comté du Midwest. Polarisé, parce que l'attention extrême accordée à ces Etats signifie que la messe serait déjà dite, ou presque, dans le reste du pays. Soit le symbole d'une Amérique coupée en deux, entre Etats farouchement démocrates ou viscéralement républicains. Pour vous raconter les derniers feux de cette campagne, Le Monde a mobilisé largement sa rédaction avec un suivi en direct, ouvert sur le site jour et nuit, et de nombreux reportages et décryptages électoraux de ses correspondants, envoyés spéciaux et analystes. Suivez avec nous le dénouement de ce scrutin, dont l'issue est aussi incertaine que décisive pour l'ensemble de la planète. Votre soutien nous est précieux afin que nous puissions continuer de vous proposer un journalisme exigeant et rigoureux. Pour lire tous nos contenus dans leur intégralité, profiter d'une offre exclusive pour nos inscrits à partir de 6,49€/mois pendant six mois. La rédaction du Monde |
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