Chère lectrice, cher lecteur,
1510 postes d’internes ne seront pas renouvelés cet automne.
Nos hôpitaux manquent pourtant cruellement de personnel médical. Près de 50 services d’urgences sont soit fermés soit surchargés au point de devoir délaisser des patients !
Je vous laisse signer la pétition de mon confrère Thibaut, qui demande la réintégration de ces 1510 postes d’internes.
Bien chaleureusement,
Sébastien Duparc
Hôpitaux en crise : NON à la suppression de 1 510 postes d'internes !Chère lectrice, cher lecteur, Notre système de santé est en train de s'effondrer sous nos yeux. Les hôpitaux sont submergés, les urgences débordent, et pourtant, une décision incompréhensible menace d'aggraver encore cette crise : la suppression de 1 510 postes d'internes en médecine cet automne ![1] C'est un coup fatal porté à notre santé collective, à un moment où chaque soignant compte. Cette décision n'est pas une simple statistique : elle pourrait bien être la différence entre une vie sauvée ou une vie sacrifiée dans les couloirs saturés de nos hôpitaux. Nous devons agir maintenant pour empêcher ce désastre annoncé ! Un système au bord de l’effondrementNos hôpitaux sont à bout de souffle. Chaque jour, des dizaines d’établissements sonnent l’alarme. À Saint-Nazaire, à Chartres, à Laval, à Brest ou encore en Franche-Comté, dans la Sarthe ou dans les Landes… les hôpitaux ont dû déclencher leur plan blanc, une mesure d’urgence réservée aux situations de crise extrême. Les urgences ferment leurs portes faute de personnel, laissant des patients, parfois en détresse vitale, sans réponse rapide[2],[3],[4] ,[5],[6],[7],[8],[9]. Urgences fermées : VOUS êtes en dangerQue se passera-t-il lorsque VOUS aurez besoin d’aller aux urgences ? Vous risquez de rester dans un couloir pendant des heures, à attendre qu’un soignant puisse enfin s’occuper de vous. Ou alors, des secouristes pourraient ne pas vous laisser entrer aux urgences, en jugeant que votre cas n’est pas assez grave… Comme ce fut déjà le cas à Bordeaux[10] ! Pire encore, que ferez-vous lorsque les urgences de votre hôpital seront tout simplement fermées ? Et qu’il faudra faire 3h de route avec un bras cassé ou un éclat dans l'œil ? Le temps presseCes situations que je décris, nous ne devrions même pas avoir à les imaginer. Et pourtant, c’est déjà une réalité dans beaucoup de villes françaises. Alors avant d’opérer une réforme profonde et nécessaire de l’hôpital français (salaires, management, recrutement, tâches administratives). Il faut agir, et vite. Il est urgent de refuser en bloc cette situation et de diffuser au plus grand nombre ce message. La décision de supprimer 1 510 postes d'internes ne fait qu'aggraver une situation déjà dramatique. C'est pourquoi je vous demande de signer et de faire circuler au maximum cette pétition. Les internes sont le cœur battant de nos hôpitaux. Ils assurent les gardes, prennent en charge des centaines de patients chaque jour, et soutiennent les équipes médicales déjà au bord de l'épuisement. Sans eux, il n’y a aucun doute que les délais d'attente s'allongent encore, que la qualité des soins se détériore, et que la pression sur les soignants, déjà au bord du burn-out, devienne insupportable[11],[12]. Cette décision n’est pas simplement irresponsable, elle est dangereuse. N’avons-nous rien retenu des leçons de la pandémie ?La pandémie de COVID-19 a révélé les failles béantes de notre système de santé. Nous avons tous vu ces images terrifiantes d’hôpitaux débordés, de soignants épuisés, de patients attendant des heures pour être pris en charge. Au lieu de tirer les leçons de cette crise et de renforcer notre système, nous assistons aujourd'hui à une décision qui nous affaiblit davantage. Chaque interne supprimé, c’est un maillon essentiel de la chaîne de soins qui disparaît. C’est un patient de plus qui attendra des heures aux urgences, une intervention reportée, un diagnostic retardé. En fin de compte, c’est la santé de chacun d’entre nous qui est menacée. Ce n’est pas simplement une question de gestion de personnel ; c’est une question de vie ou de mort. La suppression de ces postes compromet notre capacité à faire face aux crises sanitaires actuelles et futures. Comment pourrions-nous affronter une nouvelle pandémie ou une crise similaire si nos hôpitaux sont déjà à genoux ? Ensemble, exigeons un changement de cap !Face à cette situation critique, nous ne pouvons rester silencieux. La réintégration des 1 510 postes d'internes n'est pas une option, c'est une nécessité vitale. Notre santé, celle de nos proches, de nos enfants, de nos aînés, est en jeu. Nous devons nous battre pour un système de santé capable de répondre aux besoins de tous, à tout moment (pas au bon gré des horaires de bénévoles !) Nous exigeons du gouvernement qu’il revienne sur cette décision catastrophique, et donc : - L'annulation immédiate de la suppression des 1 510 postes d'internes en médecine. Il est impératif que ces postes soient maintenus pour garantir la qualité et la continuité des soins dans nos hôpitaux.
- Le déblocage urgent des fonds nécessaires pour maintenir et renforcer ces postes essentiels. Nos soignants ont besoin de soutien, et cela commence par leur fournir les ressources nécessaires pour faire leur travail.
- La mise en place d'un plan d'action concret pour soutenir et valoriser nos soignants. Ils sont au front depuis trop longtemps sans reconnaissance suffisante. Il est temps que cela change.
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