Peut-être vous réveillez-vous, vous aussi, ce matin avec un macabre sentiment de déjà-vu. Comme à Gaza, les civils libanais font face à une pluie de bombes israéliennes. Le scénario est le même : des messages d’alertes pour renvoyer la responsabilité des morts à ceux qui seraient restés sur place, des dizaines de milliers de réfugiés sur les routes dans une tentative incertaine d’échapper aux frappes censées viser le seul Hezbollah, le décompte des victimes où figurent nombre de civils dont des enfants… Et puis l’indignation internationale, la condamnation de l’escalade. En vain.
Sans contrainte exercée sur le premier ministre israélien, celui-ci peut annoncer la poursuite des frappes au moment même où son allié états-unien, Joe Biden, plaide pour une « solution diplomatique » devant l’ONU. Benyamin Netanyahou devrait à son tour s’y exprimer dans la semaine tandis que le Conseil de sécurité doit se réunir la nuit prochaine. L’occasion d’une rupture : celle qui consiste à mettre un terme à l’impunité. Par les actes.
Retrouvez notre reportage dans le sud du Liban, nos analyses et décryptages sur l’Humanite.fr et suivez les autres infos qui font l’actu ce mercredi. À commencer par l’arrestation d’un suspect dans le meurtre de l’étudiante retrouvée samedi et son instrumentalisation par l’extrême droite, ou encore la bataille contre les abus des géants de l’eau relancée avec une nouvelle plainte de Foodwatch.
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