Bonjour
« Rentrez chez vous, ça va passer ». C’est ce qu’un policier a répondu à une femme qui a souhaité porter plainte dans un commissariat après avoir été victime de violence.
En France, accéder à la justice pour les femmes victimes de violences sexuelles reste un véritable parcours de combattantes. Mais comment espérer obtenir justice quand il existe tant d’obstacles au dépôt de plainte ?
Dans notre nouveau rapport, publié aujourd’hui, nous dénonçons les obstacles rencontrés par les femmes marginalisées en France, lorsqu’elles souhaitent porter plainte pour violences sexuelles. Pendant 9 mois, nous avons enquêté auprès des associations qui les soutiennent et accompagnent dans leur chemin vers la justice.
Humiliations, déni du récit et des violences subies, refus de plainte, mise en centre de rétention administrative voire expulsion … Si porter plainte en France pour violences sexuelles est une épreuve redoutée par toute femme, le faire quand vous êtes par ailleurs racisée, précaire, transgenre, ou sans-papiers – et parfois tout cela à la fois - vous expose à toujours plus d’obstacles et de violences.
En France, seules 6% des femmes victimes de violences sexuelles déposent plainte. Il est temps de mettre fin aux pratiques stigmatisantes et cruelles. Il est urgent que les femmes soient pleinement écoutées, respectées et protégées par les services de police. |
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