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vendredi 4 novembre 2022
La Santé avec Santé non censurée - Epidémie de bronchiolites : Pfizer annonce un nouveau vaccin
La Santé
Chère lectrice, cher lecteur,
Vous en avez peut-être entendu parler, mais partout dans le monde les services de pédiatrie des hôpitaux sont submergés par le retour en force de la bronchiolite.
La bronchiolite, c’est cette infection des petites bronches, causée par le virus respiratoire syncitial (VRS), qui revient chaque année avec la saison froide et impacte tout particulièrement les plus petits1.
Elle se traduit par de la toux, une respiration sifflante et peut mener, dans les cas les plus graves, à une détresse respiratoire nécessitant une hospitalisation d’urgence.
En temps normal, ce sont environ 30% d’enfants de moins de deux ans qui sont infectés par ce virus chaque année2.
Sauf que cette fois-ci, on assiste à une flambée des cas.
En cause ? Une diminution de l’immunité à l’échelle mondiale, après la fin de strictes mesures sanitaires pendant près de deux ans3.
Car à force de se masquer, de se confiner, de se protéger des autres… Notre système immunitaire a perdu l’habitude de se défendre contre de nombreux virus avec lesquels il était auparavant en contact.
Regardez autour de vous le nombre de personnes qui ont attrapé le rhume, la grippe ou encore la gastro, ces dernières semaines.
Et avec un système de santé déjà mis à genou par la pandémie, il n’en fallait pas plus pour plonger à nouveau les hôpitaux dans la crise, en Amérique, mais aussi en France4 5.
“D’après le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France (données du 17 au 23 octobre), environ 4 500 nourrissons ont été vus aux urgences pour une bronchiolite en une semaine, dont 1 500 ont été hospitalisés, soit une augmentation d’activité de 40 % par rapport à la semaine précédente6.”
Et ce n’est que le début…
Pfizer à la rescousse
Mais pas d’inquiétude, l’industrie pharmaceutique est déjà sur le coup !
Mardi 1er novembre, le groupe américain Pfizer a annoncé les résultats de son essai clinique sur un nouveau vaccin (encore un !) contre le VRS.
Il indique des résultats positifs pour ce nouveau produit (VRSpreF®7), qui doit être injecté à la mère directement pendant la grossesse :
“Selon les résultats de ce test de phase 3 dévoilés par l’entreprise, le vaccin s’est révélé efficace à environ 82 % pour prévenir les cas graves dans les trois premiers mois d’un bébé, et à environ 69 % dans les six mois suivants8.”
En revanche, elle n’a pas conclu à une efficacité significative de ce vaccin dans les cas moins sévères.
Une fois n’est pas coutume, après avoir annoncé ces résultats positifs - qui rappelons-le, n’ont pas été revus par des scientifiques indépendants - Pfizer souhaite déjà demander une autorisation pour que les femmes enceintes bénéficient de ce nouveau vaccin… d’ici la fin de l’année9 !
Une mise sur le marché express qui n’est pas sans rappeler celle des vaccins et médicaments anti-Covid, quand bien même leur réelle efficacité et effets secondaires n’était pas clairement avérée.
D’autant plus que sur le terrain de la bronchiolite, les industries pharmaceutiques sont également en concurrence : Sanofi et Astrazeneca ont produit un médicament tandis que GSK, Moderna et Johnson & Johnson travaillent également sur un vaccin10.
Mais alors que les troubles menstruels viennent enfin d’être reconnus comme un effet secondaire des vaccins, après deux ans de bataille pour les femmes qui en ont souffert ou en souffrent encore11…
Nous sommes en droit de nous demander quelles vont être les conséquences pour les femmes enceintes qui se feront inoculer ce nouveau produit.
Ne pouvons-nous pas attendre que ces produits de santé soient testés en bonne et due forme avant de les déployer à grande échelle ?
Prenez soin de vous,
Thibaut Masco de Santé Non Censurée
P.S. : Que pensez-vous de cette nouvelle ? Laisseriez-vous l’une de vos proches ou bien vous-même se faire vacciner avec ce nouveau produit ? Votre avis m’intéresse, cliquez ICI pour me laisser votre réponse.
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