Plus que jamais : candidat commun
et pacte de législature !
Les universités d’été de nombreuses forces politiques sont passées. En dépit des sondages qui donnent, la gauche et les écologistes exclus du second tour de l’élection présidentielle, chaque force prépare un ou une candidat.e.
L’abstention massive des dernières élections régionales auraient dû sonner comme un avertissement.
En cette rentrée, on se prépare donc à un remake de 2017 sans doute en pire. Macron peut être réélu et poursuivre sa politique de casse sociale et d’inertie face à la crise climatique. La droite et l’extrême droite peuvent également devenir de sérieux challengers après avoir imposé les thèmes de la sécurité ou de l’immigration.
Plusieurs études montrent pourtant une attente de gauche sur le social, la transition écologique ou le renouveau démocratique (*).
Ce sont des thèmes structurants qui supposent des mesures concrètes répondant à l’urgence. Ce sont aussi des questions qui traduites en politiques de ruptures pour les cinq prochaines années permettraient d’engager une logique de transformation systémique. C’est ce qui répondrait aux attentes manifestées par les gilets jaunes comme par celles et ceux qui ont battu le pavé pour répondre à l’urgence climatique ou contre les réformes de casse des retraites solidaires. Et qui ont su à de multiples reprises se retrouver ensemble.
Septembre sera marqué par la primaire écologiste. On ne peut y être indifférent. Selon le candidat ou la candidate qui sera retenu à l’issue du second tour, la donne sera différente. Ou ce sera une candidate hostile à l’union des gauches et des écologistes, et la division redoublera. Ou ce sera un candidat ne cherchant qu’une petite alliance de la gauche dite « de gouvernement » et alors la gauche sera divisée et perdante dès le premier tour du 10 avril. Ou bien ce sera un des deux candidats qui a affirmé son souhait d’unir toutes les gauches et les écologistes et alors des perspectives resteront ouvertes.
C’est donc notre souhait que cette primaire de septembre mette en avant un ou une écologiste favorable à l’union sur la base d’une alternative au néo libéralisme autour de 10 à 15 mesures de rupture. C’est un moyen de trouver un horizon avant la fin de l’année 2021.
Toutes celles et tous ceux qui ont la volonté d’un pacte de législature et d’un candidat commun en 2022 ont donc des responsabilités dès ce mois de septembre.
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