L’échec de la vaccinationChère lectrice, cher lecteur, Rappelez-vous il y a un an et demi. Nous sommes le 13 avril 2020. Il est 20h22. Emmanuel Macron donne l’une de ses premières allocutions en lien avec l’épidémie. Il affirme que « la première voie pour sortir de l'épidémie, c'est les vaccins[1]. » À ce moment-là, le covid n’en était qu’à ses débuts en France… Et depuis, les politiciens, les médias, l’OMS et les autorités de santé n’ont cessé de répéter inlassablement cette même rengaine. On a alors dépensé des milliards pour les vaccins (4,6 milliards pour la France rien qu’en 2021[2]) et donné à l’industrie pharmaceutique une liberté presque totale dans la création de vaccins[3]. On pousse maintenant à la vaccination les adultes comme les enfants et même les femmes enceintes à coup de campagnes publicitaires et de mesures (très) incitatives. 8 mois après le début de la vaccination contre le covid, quel bilan pouvons-nous en tirer ? Les seules raisons valables de vacciner une populationPour qu’une campagne de vaccination se justifie, il faut qu’au moins une de ces trois affirmations soit vraie : - Le vaccin empêche les gens d’être infectés par le virus. Dans ce cas, les personnes vaccinées ne risquent ni de tomber malade, ni de transmettre le virus. C’est ce qu’on attend généralement d’un vaccin efficace.
- Le vaccin n’empêche pas d’être infecté, mais il limite la transmission. Dans un tel scénario, une campagne de vaccination massive aiderait à freiner l’épidémie.
- Le vaccin n’empêche pas la transmission du virus, mais il réduit le risque de complications, d’hospitalisation et de décès. Si c’est le cas, alors la vaccination est utile uniquement pour les personnes à risques.
Dans tous les cas, il faut que le rapport bénéfice-risque soit positif. Autrement dit, les risques d’effets indésirables ou de complications causés par les vaccins doivent être minimes. Il va de soi qu’un vaccin, même efficace, n’a aucun intérêt s’il est plus dangereux que le virus. Un vaccin qui n’empêcherait ni d’être porteur du virus, ni de le transmettre, ni de tomber gravement malade, n’aurait absolument aucune utilité sanitaire. La campagne de vaccination n’a commencé que depuis 8 mois. Il est donc encore tôt pour en tirer un bilan (surtout que les essais de phase 3 des vaccins ne seront terminés qu’en 2022 pour Moderna et en 2023 pour Pfizer[4]). Mais nous pouvons déjà dégager quelques tendances claires en prenant, l’un après l’autre, les quatre points que je viens d’évoquer. Le mythe de l’immunité collective vaccinaleL’argument fort de cette campagne massive de vaccination, c’est la recherche d’une immunité collective. L’immunité collective, c’est le seuil minimal de personnes vaccinées ou guéries nécessaires pour empêcher la propagation du virus. Cette théorie veut que quand suffisamment de personnes sont protégées contre le virus, celui-ci ne parvient plus à passer d’un hôte à un autre et finit par disparaître. Une belle idée… mais seulement en théorie. Car la réalité montre que les vaccins sont capables d’évoluer en fonction du temps et du contexte. Ainsi, au début de l’épidémie, on nous disait que l’immunité collective serait atteinte quand 60 % de la population serait vaccinée. Avec l’arrivée du variant « alpha », elle est passée à 70 %, puis à 80 %[5]. Début juillet, le conseil scientifique a annoncé qu’il faudrait jusqu’à 95 % de la population vaccinée ou guérie pour contrôler l’épidémie[6]. Plus on vaccine, et plus la limite à atteindre augmente… Bref, l’immunité collective ressemble plus à une carotte pour motiver les gens à se vacciner qu’à une vraie donnée scientifique. Les scientifiques changent leur fusil d’épauleDébut août, Thorolfur Gudnason, l’épidémiologiste en chef de l’Islande a d’ailleurs annoncé, dans une interview radio, qu' « obtenir l'immunité collective par la vaccination générale est hors d'atteinte ». Même son de cloche au Royaume-Uni, Andrew Pollard, chef du Oxford Vaccine Group, a déclaré aux députés anglais que l’immunité collective était un mythe[7]. Contrairement à d’autres maladies comme la rougeole, le virus du covid mute rapidement. Cela n’est pas nouveau, c’est par exemple le cas du virus de la grippe, qui nécessite chaque année un nouveau vaccin. En mutant, le vaccin n’est plus reconnu par les anticorps et peut donc infecter une personne vaccinée. Les vaccinés seraient aussi contagieux que les non-vaccinésAucune étude n’a jamais permis de démontrer que les vaccins empêchent de transmettre le virus. Les dernières données montrent même le contraire : la vaccination n’empêche pas d’être positif au covid, et encore moins de le transmettre. Une étude[8] parue dans The Lancet, menée sur des soignants a trouvé que les personnes vaccinées positives au variant delta avaient des charges virales extrêmement élevées dans le nez (251 fois plus élevées que celles qu’on mesurait en 2020 au début de l’épidémie). Les chercheurs n’ont trouvé « aucune corrélation entre les niveaux d'anticorps neutralisants induits par le vaccin et les charges virales ou le développement de symptômes. » Autrement dit, le vaccin ne réduit pas la charge virale, ni les symptômes des personnes contaminées. Cela expliquerait pourquoi un pays comme Israël, malgré l’un des meilleurs taux de vaccination au monde (78 % de personnes de plus de 12 ans a reçu au moins deux doses[9]), voit son nombre de cas exploser. Ce lundi, Israël a enregistré pratiquement 11'000 nouveaux cas ! C’est plus que lors des pics de septembre 2020 et de janvier 2021[10]. Et 90 % des cas concerne des personnes vaccinées[11] ! C’est à peu près pareil pour l’Islande, où près de 80 % de la population a reçu deux doses, et qui connaît un fort rebond de contamination depuis le mois d’août[12]. On ne compte plus non plus les clusters de personnes vaccinées, que ce soit dans les EHPAD ou, récemment sur un navire de l’armée britannique : 100 membres de l’équipage infectés, tous vaccinés[13]. En juillet, le CDC (Center for Disease Control), institut officiel américain de surveillance des maladies, a étudié un important cluster dans le Massachusetts. Sur les 469 cas de personnes infectées, 346 étaient complètement vaccinées, soit 74 % des cas. Et ce n’est pas tout. |
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