Augmentez les salaires !
Le 5 octobre, plusieurs organisations syndicales de salariés et de la jeunesse appellent à une journée de mobilisation. Les thèmes de mécontentement sont nombreux : emploi, conditions de travail, salaire, retraites, services publics …
La pandémie a révélé la faiblesse des rémunérations de nombreux salariés : soignants, aides à domicile, enseignants, éboueurs, agents des services publics, salariés du commerce, de la restauration et bien d’autres…
À travail égal, salaire égal
Les femmes sont particulièrement touchées. 25 à 30 % de salaires en moins comparé aux hommes. Elles perçoivent des pensions de retraite inférieures de 40 % et 63% des salariés au Smic sont des femmes. Il est temps que des rattrapages aient lieu : à travail égal, salaire égal !
50 % des salariés du privé sont en dessous de 1940 euros nets par mois. Le point d’indice est bloqué dans la fonction publique. Il faut revaloriser massivement les salaires. La fortune des ultra-riches a progressé de 40% en un an pendant que d’autres étaient en chômage partiel et perdaient 17% de leur salaire.
Il faut une autre répartition des richesses. Inutile de compter sur Macron, Le Pen ou Bertrand … Pas plus que sur le patronat.
300 euros pour toutes et tous
Ce qu’il faut arracher c’est 300 euros de plus pour toutes et tous. On peut discuter à quel rythme cette augmentation doit se faire. Mais il y a urgence. C’est une question de justice sociale au moment où tout augmente.
Pour la jeunesse l’urgence est de créer une allocation d’autonomie. Pour les retraités, ce sont les pensions qui doivent augmenter.
Enfin les millions de chômeurs indemnisés ou non doivent avoir les moyens de subvenir à leurs besoins alors que la pauvreté s’étend. Il faut fixer le seuil de pauvreté à 1200 ou 1250 euros. Et pour que personne ne vive en dessous, il faut un revenu d’existence garanti. Pour les chômeurs l’urgence est d’abroger la nouvelle convention de l’assurance chômage qui est inique et conduit à des pertes de revenus pour des milliers de chômeuses et de chômeurs.
Des moyens pour la santé, l’école, les services publics, la recherche
C’est la valse des milliards et des plans de relance. Il faut flécher ces ressources vers les besoins vitaux, essentiels de la population plutôt que de multiplier les subventions au chiffre d’affaires des grandes entreprises qui n’en ont pas besoin.
Il faut, enfin, un plan de financement de la transition écologique et faire face, enfin, à la crise climatique.
Le mouvement social, les mobilisations syndicales peuvent porter ces exigences. Il leur faut un débouché politique.
Unité et alternative
Seule les gauches et les écologistes peuvent répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. Il leur faut rompre avec les politiques d’accompagnement du passé et se rassembler sur des mesures de rupture. À cette condition, et sous la pression de nos mobilisations, il est possible d’opposer une candidature commune face à Macron, Le Pen, Zemmour ou Bertrand le 10 avril à la Présidentielle. Et de remobiliser les abstentionnistes, les sceptiques afin de construire une alternative majoritaire.
Tract GDS en vue des manifestations du 5 octobre :
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