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mercredi 18 novembre 2020

La loi «sécurité globale», la mue idéologique de Marlène Schiappa, le documentaire «Hold-Up»... Au sommaire de Mediapart ce mardi 17 novembre 2020.

 

La lettre quotidienne
mardi 17 novembre 2020

À la une de Mediapart

Le texte des députés LREM, défendu à partir de mardi à l’Assemblée, comporte de multiples mesures en plus du floutage des policiers : généralisation des caméras-piétons et des drones, accès de la police à la vidéosurveillance des halls d’immeuble, pouvoirs renforcés pour la police municipale… Décryptage.

Mandatés par le conseil des droits de l’homme, ces experts interpellent le gouvernement français sur un texte qui pourrait « porter préjudice à l’État de droit ». À Mediapart, un ancien rapporteur spécial des Nations unies, Michel Forst, confie que cette proposition de loi vient « aggraver le dispositif de répression policière »

Attaquée en début de quinquennat par ceux qu’Emmanuel Macron qualifiait à l’époque de « laïcistes », la ministre est devenue au fil du temps leur meilleure porte-parole. Récit d’un cheminement politique, entre influences et opportunisme.

Dans son dernier entretien fleuve, Emmanuel Macron défend l’idée d’un nouveau consensus dit de Paris pour rénover le capitalisme. Mais la France n’est pas concernée, semble-t-il, par cette doctrine, par ailleurs loin d’être à la hauteur des enjeux.

En revendiquant une approche « pragmatique » mais « disruptive » de la politique étrangère, le président français est demeuré passif et impuissant face à Trump et Poutine, et muet face à Netanyahou. Mais il aura été actif dans la curieuse affaire Tiffany. Et il doit faire face aujourd’hui à une crise inédite de son appareil diplomatique, révélatrice d’une méthode de gouvernement très personnelle qui donne aux mots la priorité sur les actes.

L’hôpital privé de Riaumont, près de Lens, est mobilisé depuis le printemps pour prendre en charge les patients atteints du Covid. C’est un hôpital gériatrique, où la plupart des malades, trop âgés, ne sont pas admis en réanimation.

Le documentaire de Pierre Barnérias, qui entend révéler le « plan caché » derrière la pandémie de Covid-19 – et a été vu près de trois millions de fois en une semaine –, mime le travail de l’investigation journalistique. Il en est pourtant le consternant contre-exemple.

Le documentaire fait la part belle aux intervenants proches de l’extrême droite et en particulier à la nébuleuse QAnon, qui estime que Trump va sauver l’humanité des sombres visées d’un gouvernement mondial secret. Il reprend aussi – à la limite du plagiat – les thèses du film conspirationniste américain Plandemic.

Deux universitaires, accusés de violences sexuelles, ont bénéficié de classement sans suite par la justice. Ils n’ont pas non plus été sanctionnés par leurs établissements. Mais ils n’y enseignent plus et dans leurs départements, la situation est très tendue.

L’évacuation du camp de Porte-de-Paris a duré plus de huit heures, mardi. Les forces de l’ordre ont gazé à plusieurs reprises les migrants. Entre 2 000 et 2 500 personnes devraient être mises à l’abri dans des hôtels ou des gymnases réquisitionnés en Île-de-France.

Charif Majdalani fait le récit, sous forme de journal, d’un Liban qui, depuis un siècle, a semblé se relever de toutes les épreuves, mais vit aujourd’hui un effondrement intérieur. Un roman de deuil sur les « splendeurs passées » de Beyrouth, percuté par l’explosion du port, où la vie s’acharne encore.







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Avec la proposition de loi Sécurité globale, le pouvoir a choisi de censurer la diffusion d’images des agents de la force publique pour mieux nier leurs violences. Mais au-delà, ce texte autorise une société de surveillance à laquelle nul n'échappera. Quel est cet État de droit où la police se dissimule et réclame d'étendre ses privilèges, tout en restreignant les droits de chacun et de tous ?

 

Dès lors qu’une personne détenue est étiquetée « TIS » ou suspectée de se radicaliser, le niveau de surveillance dont elle fait l’objet est poussé à son cran maximum. Constamment évaluée, elle bascule dans un monde de suspicion permanente. Un traitement aux effets délétères sur les personnes détenues et une situation inconfortable pour les professionnels, sommés de se muer en auxiliaires du renseignement pénitentiaire.

 

Il y a deux ans jour pour jour, des centaines de milliers de Français·es prenaient d’assaut les rond-points de l’Hexagone. Spontané, le mouvement fluo naissait en brandissant comme un cri d’alerte son fameux gilet jaune, signal d’une colère grandissante de large part de la population vivant le déclassement des inégalités engendrées par l’ordre capitaliste néolibéral.

 

Au-delà des dénonciations, il faut agir contre la captation de notre attention de consommateur dont Amazon est devenu expert. En introduisant un design de friction, on peut éliminer son activité de « prédation du consentement », et ralentir les transactions, de même qu’il est possible d’agir sur sa destruction environnementale en ralentissant les modes de livraison (et en les taxant).

 

Pour que cesse l'impunité en Libye, plus d'une centaine d'associations et organisations maghrébines (de Tunisie, Maroc, Algérie, Mauritanie et Libye) expriment leur ferme condamnation de l'assassinat de l'avocate et militante féministe libyenne Hanan Al-Barassi, le mardi 10 novembre 2020, alors qu'elle conduisait sa voiture dans une rue de Benghazi.

 

« Pleine Mer » questionne le rôle de la Scopale, armement appartenant aux groupes Les Mousquetaires et Le Garrec et à la Coopérative d’Opale, dans la transformation des pêcheries du Nord et de Normandie.

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