| | | | | | Bonjour . C'était à Nice ce matin. Une attaque à l'arme blanche a eu lieu dans une basilique. C'est la septième en France cette année. | | | | |
| | | | | | Crédit : Arnold Jerocki / Getty Images | | | | |
| | | | | 3 janvier
À Villejuif, un homme avec une arme blanche entre dans un parc de Villejuif. Bilan : un mort et deux blessés. Après l’attaque, l’assaillant se rend dans un centre commercial, où il rencontre des policiers de la BAC. Il les menace, les policiers l’abattent.
L’agresseur présumé, Nathan Chiasson, est connu pour avoir séjourné plusieurs fois à l’hôpital psychiatrique de Sainte-Anne, à Paris. Les enquêteurs découvrent qu’il s’était radicalisé : l’homme avait des ouvrages salafistes dans son sac à dos et il avait préparé son attaque. Le lendemain du passage à l’acte, le parquet national antiterroriste se saisit de l’enquête (PNAT).
Deux jours plus tard, le 5 janvier
À Metz, un homme, fiché S, menace des passants avec un couteau de cuisine. Il crie plusieurs fois « Allahu akbar ». Des policiers arrivent rapidement et sont également menacés par l’individu. Ils le neutralisent en lui tirant dans la jambe droite. L’agresseur présumé n’a blessé personne.
Une enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique est ouverte. Le procureur de la République de Metz déclare que l’assaillant présumé, né en 1989, est « connu pour sa radicalisation et ses troubles de la personnalité ».
Trois mois plus tard, le 4 avril
À Romans-sur-Isère, un réfugié soudanais armé d’un couteau, Abdallah Ahmed Osman, tue deux personnes et en blesse cinq.
L’assaillant est interpellé rapidement. Selon des témoins, il aurait crié « Allahu akbar ! » en fonçant sur ses victimes. Quatre des blessés ont pu quitter l’hôpital rapidement. La dernière victime, blessée à l'artère fémorale, est restée hospitalisée plus longtemps. Elle a aujourd’hui repris son travail de professeure d’EPS mais doit avoir des soins réguliers. | | | | |
| | | | | Un attentat devant les anciens locaux de Charlie Hebdo | | | | |
| | | | | Près de sept mois plus tard, le 25 septembre
À Paris, dans le XIe arrondissement, un homme agresse deux employés de Premières Lignes, une boîte de production audiovisuelle. L’attaque a lieu devant leurs locaux, qui est aussi l’ancienne adresse de la rédaction de Charlie Hebdo. Les deux victimes, une femme et un homme, sont dans un état grave. Le lendemain, leur pronostic vital n’est plus engagé.
L’homme est arrêté non loin de l’Opéra Bastille. C’est un demandeur d'asile pakistanais qui affirme avoir agi en représailles de la récente republication par Charlie Hebdo des caricatures de Mahomet.
Il se présente comme étant Hassan A. Il est âgé de 18 ans. Arrivé en France trois ans auparavant, il est connu pour des faits de droit commun. Le PNAT se saisit de l'enquête pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste ».
Deux semaines plus tard, le 16 octobre
À Conflans-Sainte-Honorine, des policiers découvrent Samuel Paty, professeur d’histoire au collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines, décapité. L'auteur, Abdoullakh Anzorov, est un jeune réfugié Russe d’origine tchétchène de 18 ans. Il est abattu par balles par les forces de l'ordre.
Le 6 octobre, Samuel Paty avait montré à ses élèves deux caricatures de Charlie Hebdo lors d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression.
12 jours plus tard, le 29 octobre, vers 9h
À Nice, un homme agresse plusieurs personnes au couteau dans la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption. Bilan : trois personnes décédées (le gardien de l'église et deux femmes). D’après le maire de Nice Christian Estrosi, l’une des femmes aurait été presque décapitée et l’homme aurait été quasiment égorgé. La seconde femme se serait enfuie puis réfugiée dans un bar, avant de succomber à ses blessures.
Quelques minutes après l’attaque, l’assaillant présumé est interpellé par les forces de l’ordre, qui ouvrent le feu. Il est blessé et conduit à l’hôpital. On ignore pour l’instant ses motifs et son identité. Il dit toutefois s'appeler Brahim et être âgé de 25 ans.
L’assaillant présumé aurait crié « Allahu akbar » plusieurs fois alors qu’il était pris en charge par les services de secours, selon Christian Estrosi.
Le même jour, dans la matinée
À l'ambassade de France en Arabie saoudite, à Djeddah, un vigile est attaqué au couteau. L’assaillant a été interpellé par la police saoudienne immédiatement. Le vigile, lui, a été hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger. Le suspect serait de nationalité saoudienne, selon les autorités régionales du pays.
Le même jour, vers midi
Un homme est interpellé dans les Yvelines à côté d’une église. L’homme, muni d’un couteau, dit vouloir faire « comme à Nice ». C’est son père qui prévient la police.
Le même jour, vers 15h
Un homme afghan est arrêté à Lyon. Il brandissait dans la rue une lame de 30 centimètres. Il est actuellement en garde à vue, mais la piste terroriste n'est pas privilégiée.
Toutes ces attaques à l’arme blanche ne sont pas les seules attaques recensées sur le sol français en 2020. Le 27 avril, à Colombes, un homme a foncé avec sa voiture sur deux policiers à moto. Le 14 juillet à Bastia, le groupe indépendantiste corse FLNC a revendiqué un attentat à la bombe contre le siège du groupe départemental de gendarmerie. Enfin, le 29 octobre, vers 11h du matin à Avignon, un homme a menacé un passant avec une arme de poing. Il a été abattu par la police. | | | | |
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