Dans le monde entier, la jeunesse est au premier rang du combat contre l’exploitation et l’injustice
Gabe (Philadelphie, États-Unis): « La moitié des manifestants vivent leur première expérience politique »
Tushar (Mumbai, Inde): « Notre système de santé s’effondre »
Hadrian (Madrid, État espagnol): « Pour les gouvernements, la protection des frontières est plus importante que les vies humaines »
Sergueï (Irkoutsk, Russie): « Des mouvements commencent à se dessiner… »
Jesus (Mexicali, Mexique): « Les traités de libre-échange nous mettent dans une situation de dépendance »
Tushar (Mumbai, Inde): « Notre système de santé s’effondre »
Hadrian (Madrid, État espagnol): « Pour les gouvernements, la protection des frontières est plus importante que les vies humaines »
Sergueï (Irkoutsk, Russie): « Des mouvements commencent à se dessiner… »
Jesus (Mexicali, Mexique): « Les traités de libre-échange nous mettent dans une situation de dépendance »
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La Tribune des travailleurs publie sur deux pages des extraits des échanges de cette visioconférence.
Le journal publie également un article du supplément hebdomadaire au journal The Organizer (25 juin), édité par Socialist Organizer (Quelle voie pour en finir avec les violences policières et le racisme institutionnel?)
Le journal publie également un article du supplément hebdomadaire au journal The Organizer (25 juin), édité par Socialist Organizer (Quelle voie pour en finir avec les violences policières et le racisme institutionnel?)
* L’Alliance internationale des jeunes pour le socialisme a été constituée lors de la rencontre internationale de jeunes révolutionnaires, tenue en région parisienne du 29 août au 1er septembre 2019. Elle avait réuni soixante-trois jeunes militants de douze pays, parmi lesquels les militants français de Jeunesse Révolution.
Mexique L’avocate Susana Prieto Terrazas en danger !
Le 1er juillet entre en vigueur le nouveau traité de libre-échange Mexique – États-Unis – Canada (T-MEC). L’arrestation, le 8 juin, de l’avocate des ouvriers des maquiladoras de l’État de Tamaulipas (à la frontière avec le Texas), Susana Prieto Terrazas, ne doit rien au hasard. Pour les multinationales des États-Unis qui surexploitent la main-d’œuvre mexicaine et pour les autorités corrompues de l’État de Tamaulipas qui en exécutent les ordres, il faut terroriser les travailleurs des maquiladoras qui constituent leurs syndicats indépendants et multiplient les grèves contre leurs conditions de travail, aggravées pendant la pandémie de Covid-19.
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Lire l’article de La Tribune des Travailleurs réalisé par ses correspondants au Mexique.
Le journal informe également: Les principales organisations syndicales des États-Unis exigent la libération de Susana Preto Terrazas.
Le journal informe également: Les principales organisations syndicales des États-Unis exigent la libération de Susana Preto Terrazas.
Dernière heure:
Une délégation de militants syndicalistes et d’avocats se rendra à l’ambassade du Mexique à Paris vendredi 3 juillet.
Une délégation de militants syndicalistes et d’avocats se rendra à l’ambassade du Mexique à Paris vendredi 3 juillet.
Directeurs d’école : « Un texte vidé de sa substance » ?
Le 24 juin, l’Assemblée nationale discutait du projet de « loi créant la fonction de directeur d’école » déposé par Cécile Rilhac, députée LREM, projet qui se heurte au rejet des enseignants depuis des années et qui rencontre l’opposition des syndicats enseignants du 1er degré.
« Dès septembre probablement, le directeur d’école ne sera plus celui que nous connaissons. Sa fonction, sa place dans l’école seront profondément modifiées »
Qu’en est-il de ce texte adopté à l’Assemblée nationale après plusieurs amendements?
Lire l’article dans La Tribune des Travailleurs.
Lire l’article dans La Tribune des Travailleurs.
Et pendant ce temps… les fermetures de classes ne passent pas!
Comme à Maisons-Lafitte (Yvelines) où enseignants, parents unanimes exigent la réouverture de la 20e classe
Comme à Maisons-Lafitte (Yvelines) où enseignants, parents unanimes exigent la réouverture de la 20e classe
Lire tous les reportages dans La Tribune des Travailleurs
Ségur de la santé : Que prépare le gouvernement ?
16 mai, le gouvernement ouvre une conférence nationale appelée le Ségur de la santé, à laquelle il convoque l’ensemble des organisations syndicales, des associations professionnelles, des représentants des employeurs.
16 juin, 100 000 personnels hospitaliers manifestent à l’appel de leurs fédérations syndicales pour exiger l’augmentation des salaires pour tous (300 euros), la revalorisation des grilles de salaire, des recrutements massifs et l’arrêt de la fermeture de lits et de services.
19 juin, après cinq semaines de discussion, est présenté à l’ensemble des participants un « projet d’accord » au titre qui se veut prometteur : « Refonder le service public hospitalier : revaloriser les carrières et les rémunérations ».
Qu’en est-il exactement ?
16 juin, 100 000 personnels hospitaliers manifestent à l’appel de leurs fédérations syndicales pour exiger l’augmentation des salaires pour tous (300 euros), la revalorisation des grilles de salaire, des recrutements massifs et l’arrêt de la fermeture de lits et de services.
19 juin, après cinq semaines de discussion, est présenté à l’ensemble des participants un « projet d’accord » au titre qui se veut prometteur : « Refonder le service public hospitalier : revaloriser les carrières et les rémunérations ».
Qu’en est-il exactement ?
Un point détaillé sur les mesures prévues dans le cadre du « Ségur de la santé » à lire dans La Tribune des Travailleurs.
En regard, le journal publie des reportages dans 4 hôpitaux :
* Centre hospitalier du Rouvray (Seine-Maritime) : 200 salariés rassemblés pour défendre leurs collègues
* Hôpital Marin d’Hendaye (Pyrénées- Atlantiques) : Réouverture des 69 lits !
* Besançon (Doubs) : 2 500 personnels dans la rue
* Hôpital Bichat (Paris) : Action syndicale gagnante
En regard, le journal publie des reportages dans 4 hôpitaux :
* Centre hospitalier du Rouvray (Seine-Maritime) : 200 salariés rassemblés pour défendre leurs collègues
* Hôpital Marin d’Hendaye (Pyrénées- Atlantiques) : Réouverture des 69 lits !
* Besançon (Doubs) : 2 500 personnels dans la rue
* Hôpital Bichat (Paris) : Action syndicale gagnante
59,4 % d’abstention : Tous frappés !
LREM: la débâcle
« Percée écologiste »? Qu’est-ce qu’EELV ?
Le PCF perd plusieurs de ses bastions historiques
Le mouvement ouvrier et la « gauche »
En fait de « vraie grande victoire » (selon Marine Le Pen) du Rassemblement National…
La Tribune des travailleurs fait le point après le second tour des élections municipales.
Indispensable indépendance
Par Daniel Gluckstein —
Rejet de Macron, dont les candidats obtiennent un pourcentage ridicule de voix par rapport au nombre d’électeurs inscrits. Rejet des institutions et du terrain électoral de plus en plus déserté par des abstentionnistes majoritaires. Rejet aussi des partis, qui apparaissent tous, d’une manière ou d’une autre, liés au pouvoir.
Tels sont les principaux enseignements du second tour des élections municipales. Et qu’on ne vienne pas invoquer la crainte du coronavirus : elle n’a pas empêché, le 16 juin dernier, les travailleurs hospitaliers de se mettre en grève et de manifester à plus de cent cinquante mille. Cette abstention sans précédent pour des élections municipales résulte d’abord de la conviction grandissante que, dans cette Ve République finissante, il n’y a rien à attendre du processus électoral.
À cela ont largement contribué, ces derniers mois, les « partis de gauche » qui ont voté, le 19 mars, le plan des 343 milliards que les capitalistes utilisent pour financer à tour de bras les plans de licenciements. À quoi s’ajoute que les municipalités sortantes, même de « gauche », ont souvent inscrit leur budget et leur politique dans le cadre contraint des dotations budgétaires, répercutant les mesures d’austérité sur la population.
Indiscutablement affaibli, Macron a devant lui un agenda chargé : il faut continuer à financer les capitalistes qui multiplient les plans de licenciements, remettre en route la réforme des retraites, partout contraindre à des coupes budgétaires, instaurer un chômage longue durée qui ampute lourdement les revenus des travailleurs.
Pour mener cette brutale offensive, Macron est isolé, et il le sait. Certes, il bénéficie de l’appui des directions des partis. Mais ces derniers, on l’a vu, en paient le prix fort. Quatre jours avant ces élections, Macron a reçu les représentants du patronat et des syndicats ouvriers. Il leur a proposé de signer une déclaration commune présidence-patronat-syndicats intitulée « Une détermination commune pour soutenir l’emploi ». La veille, CFDT, Unsa, CFTC, CGC et Medef avaient publié un texte com- mun allant dans le même sens.
On notera que la CGT et la CGT-Force ouvrière ont refusé de s’intégrer à ce mécanisme. C’est un point positif. Chacun comprend que ce n’est pas sur le terrain des élections que se dégageront des solutions conformes aux intérêts des travailleurs. C’est sur le terrain de la lutte de classe, de la mobilisation unie des travailleurs, des jeunes, de la population, en particulier pour bloquer les plans de licenciements. Pour cette lutte de classe, les syndicats indépendants sont une arme indispensable.
Aider au combat difficile mais vital pour l’interdiction des licenciements et plus généralement contre la politique de destruction et de misère de Macron et de son gouvernement ; aider à forger l’unité des rangs ouvriers ; défendre l’indépendance du mouvement ouvrier : c’est pour ces objectifs que se mobilise La Tribune des travailleurs, qui vous invite, lecteurs, à l’aider à gagner sa campagne d’abonnements d’été.
Plusieurs policiers en garde à vue en Seine Saint-Denis
30 juin 2020 – L’Inspection générale de la police nationale tente d’étayer les soupçons pesant sur plusieurs dizaines de policiers de la compagnie de sécurisation de Seine-Saint-Denis (CSI 93). Depuis lundi, six policiers sont en garde en vue et sont notamment soupçonnés d’avoir effectué de fausses procédures pour neutraliser deux personnes, qu’ils considéraient comme des dealers. Les policiers auraient placé des stupéfiants dans les affaires des intéressés pour les arrêter et des violences auraient été commises à l’encontre des interpellés, jusqu’à « l’utilisation de pistolets à impulsion électrique pour faire avouer à certains où ils cachaient l’argent issu du deal ».
Des milliers de suppressions d’emplois dans le transport aérien
30 juin 2020 – A la veille des annonces officielles, les organisations syndicales ont indiqué que 7.500 suppressions de postes étaient envisagées d’ici fin 2022. Elles concernent 6.560 des 41.000 salariés de la compagnie Air France et plus de 1.000 au sein de la compagnie régionale Hop. Dans le même temps Airbus a annoncé, lors d’un comité de groupe européen extraordinaire, la suppression de 15.000 emplois sur les 135.000 salariés du groupe à travers le monde. En France, Airbus prévoit 5.000 suppressions de postes.
Hôpital : nouvelles manifestations contre la grande insuffisance des annonces du gouvernement
30 juin 2020 – Les personnels hospitaliers ont de nouveau manifesté par milliers dans des dizaines de villes à l’appel des syndicats et collectifs hospitaliers avant la fin du « Ségur de la santé » qui examine les beaucoup trop faibles annonces du gouvernement sur les rémunérations et l’absence d’annonces concernant le recrutement.
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