Démondialisons ! La série - Épisode 5
L’Union européenne : la dictature des marchés
Par le Parti de la démondialisation
Le 30 juin 2020
Depuis sa création, par la volonté des États-Unis, l’Union européenne s’est forgée à coups de traités qui ont, pas à pas, détruit les souverainetés nationales et orienté la construction européenne dans une seule direction : celle de la liberté de circulation des marchandises, des capitaux, des services, de la main-d’œuvre (les « quatre libertés ») et de la mise en concurrence des systèmes économiques.
Dans le contexte de pandémie de la Covid-19, l’Union européenne est restée fidèle à son « ADN » politique. Elle a démontré, une fois de plus, qu’elle n’est en rien là « pour protéger » et encore moins pour « garantir l’unité, la force et la stabilité » comme elle voudrait le faire croire. Certes la Commission a suspendu la clause obligeant les États à une stricte discipline budgétaire (notamment la limite de 3% du PIB d’endettement et l’aide directe aux entreprises). Certes la BCE a augmenté ses achats de titres de dette des États. Mais, dans la réalité, ce sont bien les États qui interviennent pour sauver leur pays respectif. Sous la surveillance étroite de l’Union européenne, déjà prête à mettre fin aux « concessions » qu’elle a concédées provisoirement.
Prise entre les excédents allemands et les déficits des autres pays, l'Union Européenne supranationale et a-démocratique cherche depuis longtemps à créer un étage fédéral, pour installer une dette européenne. La démocratie, d’ores et déjà grièvement amputée de la souveraineté des peuples, est en phase terminale.
Car, évidemment, les eurocrates veillent au grain. Ils n’envisagent pas de remettre en cause l’Union européenne mais de faire encore plus « d’Europe ». Comme le dit l’Élysée il faut aller plus loin, plus fort vers la « souveraineté européenne ». Ils n’ont qu’une hâte : rétablir la situation des entreprises et préserver le dogme néolibéral qui est à la base de l’Union européenne. Car c’est bien sur la marchandisation de tous les aspects de la vie qu’a été fondé ce bras armé du néolibéralisme.
Il n’est qu’à lire ce qui est écrit dans les Recommandations 2020 du Conseil européen pour la France (GOPE) (1) : « La crise liée à la COVID-19 a mis en lumière la flexibilité qu’offre le marché unique pour ce qui est de s’adapter à des situations extraordinaires. Toutefois, afin de garantir une transition rapide et sans encombre vers la phase de reprise et la libre circulation des marchandises, des services et des travailleurs, il conviendra de mettre fin aux mesures exceptionnelles qui empêchent le fonctionnement normal du marché unique dès qu’elles ne seront plus indispensables. ».
Autrement dit l’intervention de l’État est tolérée, voire sollicitée, dans le cas où le système même du marché est menacé. Peuples vous paierez la dette pour le grand bonheur des banques et des actionnaires des multinationales ! Le retour à cette « norme » n’a jamais fait l’ombre d’un doute ! Sauf si le peuple trouve la force de reprendre la main.
Dans le contexte de pandémie de la Covid-19, l’Union européenne est restée fidèle à son « ADN » politique. Elle a démontré, une fois de plus, qu’elle n’est en rien là « pour protéger » et encore moins pour « garantir l’unité, la force et la stabilité » comme elle voudrait le faire croire. Certes la Commission a suspendu la clause obligeant les États à une stricte discipline budgétaire (notamment la limite de 3% du PIB d’endettement et l’aide directe aux entreprises). Certes la BCE a augmenté ses achats de titres de dette des États. Mais, dans la réalité, ce sont bien les États qui interviennent pour sauver leur pays respectif. Sous la surveillance étroite de l’Union européenne, déjà prête à mettre fin aux « concessions » qu’elle a concédées provisoirement.
Prise entre les excédents allemands et les déficits des autres pays, l'Union Européenne supranationale et a-démocratique cherche depuis longtemps à créer un étage fédéral, pour installer une dette européenne. La démocratie, d’ores et déjà grièvement amputée de la souveraineté des peuples, est en phase terminale.
Car, évidemment, les eurocrates veillent au grain. Ils n’envisagent pas de remettre en cause l’Union européenne mais de faire encore plus « d’Europe ». Comme le dit l’Élysée il faut aller plus loin, plus fort vers la « souveraineté européenne ». Ils n’ont qu’une hâte : rétablir la situation des entreprises et préserver le dogme néolibéral qui est à la base de l’Union européenne. Car c’est bien sur la marchandisation de tous les aspects de la vie qu’a été fondé ce bras armé du néolibéralisme.
Il n’est qu’à lire ce qui est écrit dans les Recommandations 2020 du Conseil européen pour la France (GOPE) (1) : « La crise liée à la COVID-19 a mis en lumière la flexibilité qu’offre le marché unique pour ce qui est de s’adapter à des situations extraordinaires. Toutefois, afin de garantir une transition rapide et sans encombre vers la phase de reprise et la libre circulation des marchandises, des services et des travailleurs, il conviendra de mettre fin aux mesures exceptionnelles qui empêchent le fonctionnement normal du marché unique dès qu’elles ne seront plus indispensables. ».
Autrement dit l’intervention de l’État est tolérée, voire sollicitée, dans le cas où le système même du marché est menacé. Peuples vous paierez la dette pour le grand bonheur des banques et des actionnaires des multinationales ! Le retour à cette « norme » n’a jamais fait l’ombre d’un doute ! Sauf si le peuple trouve la force de reprendre la main.
(1) GOPE mai 2020 pour la France :
https://ec.europa.eu/info/
Pour lire l'épisode 5 cliquez ci-dessous :
https://pardem.org/actualite/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire