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jeudi 27 février 2020

VIDEO. "On est vraiment au bout" : le cri d'alarme d'un médecin de la Pitié Salpêtrière face à Emmanuel Macron - le 27.02.2020


Le grand blablateur fait sa com  ! Il est à craindre que l'espoir mis dans ses mains finisse comme tous les engagements de ce Pinocchio en chef ! (BV)



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VIDEO. "On est vraiment au bout" : le cri d'alarme d'un médecin de la Pitié Salpêtrière face à Emmanuel Macron


Le chef de l'Etat était jeudi matin à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où un premier Français, âgé de 60 ans, est mort du coronavirus Covid-19. 
               

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franceinfoFrance Télévisions
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"Notre dernier espoir, c'est vous." En visite à la Pitié Salpêtrière, jeudi 27 février, Emmanuel Macron a été interpellé par un médecin de l'hôpital de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP) – où un premier Français, âgé de 60 ans, est mort du coronavirus Covid-19. L'occasion, pour le personnel soignant, d'évoquer la crise de l'hôpital public
"On est au bout, on est vraiment au bout, a ainsi déclaré ce médecin face à Emmanuel Macron. Donnez les moyens au ministre de la Santé, à Martin Hirsch [directeur général de l'APHP] qui est derrière vous. Donnez lui les moyens de nous donner les moyens de soigner nos patients", a-t-il insisté. 
Les personnels hospitaliers, le corps soignant dans son ensemble a fait tous les efforts nécessaires. Nous sommes au bout.
Un médecin de la Pitié Salpêtrière
face à Emmanuel Macron
Pour ce soignant, l'hôpital public "a besoin d'un choc d'attractivité". "Il faut absolument refinancer en urgence l'hôpital public. C'est extrêmement important", a-t-il défendu. "On ne peut pas se contenter d'effets d'annonces", a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat lui a promis, à l'issue de cette discussion, de s'entretenir de nouveau avec lui sur le sujet.
Partie d'une grève des services d'urgences parisiens au printemps 2019, la mobilisation des personnels soignants s'est rapidement étendue à toute la France et à l'ensemble du secteur hospitalier, obligeant le gouvernement à présenter un "plan d'urgence" en novembre. Les mesures annoncées – rallonge budgétaire, nouvelles primes, reprise de dette – n'ont toutefois pas satisfait les syndicats et collectifs de soignants. Ces derniers demandent toujours des hausses de salaires et d'effectifs.

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