Chère lectrice, cher lecteur,
Le couperet est tombé hier à 10h15. Mesure inédite en Suisse, le Conseil fédéral a annoncé l’interdiction de tous les évènements rassemblant plus de 1000 personnes. Les emblématiques salons de l’automobile à Genève et horloger de Bâle n’auront pas lieu aux dates initialement prévues. Les compétitions sportives du week-end sont reportées. Idem pour la traditionnelle choucroute de Christian Constantin. De Genève à Berne en passant par Payerne, le pays se retrouve presque figé jusqu’au 15 mars.
J’étais chargé ce vendredi d’alimenter le fil en continu que vous étiez plus de 100 000 à avoir consulté au moment où ces lignes ont été rédigées. Croyez-le ou non, ce fut éreintant. E-mails (et autres WhatsApp) de mes collègues répartis entre Berne, Genève et Lausanne; communiqués de presse parvenant par tous les canaux; coups de fil; alertes des agences de presse sur tous mes écrans: je ne savais plus où donner de la tête et comment synthétiser tout cela pour vous proposer une sélection des informations les plus pertinentes.
Mais c’était compter sans Rachel Richterich, Lionel Pittet, Laurent Favre, Sylvia Revello, Aïna Skjellaug, Bernard Wuthrich, Ram Etwareea, David Haeberli et Michel Guillaume. Car, oui, il a fallu s’y mettre à plus de dix pour, au final, répondre aux questions qui nous ont immédiatement sauté aux yeux après l’annonce surprise de 10h15. Les aéroports et autres lieux de passage prennent-ils des mesures particulières? Comment les manifestations culturelles et sportives réagissent-elles? Qui va payer les annulations? C’est une partie des questions que nous nous sommes posées et auxquelles nous tentons de répondre dans les articles que nous vous proposons.
Cette semaine, couvrir le coronavirus m’aura pris mon énergie. Qu’il ne s’empare surtout pas de la vôtre. Ou du moins pas avant d’avoir lu ce qui suit.
– Marie-Amaëlle Touré,
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