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mardi 17 septembre 2019

Immigration: Macron accusé de faire du Sarkozy......le 17.09.2019


Une ignominie de plus de ce Méprisant de la République !  Qui se ressemble s'assemble...voilà la MACROSARKOSIE  à l'oeuvre !  Macron les habits neufs de la vieille POLITICAILLE ! 
à dégager au plus vite ! (BV)



https://www.huffingtonpost.fr


POLITIQUE
17/09/2019 12:17 CEST | 

Immigration: Macron accusé de faire du Sarkozy


L'opposition de droite comme de gauche dénonce les “clins d’oeil à la droite ou à la droite de la droite” du président de la République.



Emmanuel Macron et son prédécesseur Nicolas Sarkozy entretiennent d'excellentes relations...



ERIC GAILLARD / REUTERS

Emmanuel Macron et son prédécesseur Nicolas Sarkozy entretiennent d'excellentes relations politiques et professionnelles.

POLITIQUE - Même son ancien chargé de mission à l’Élysée n’en est pas revenu. “Quand
 tu comprends que Nicolas Sarkozy a le numéro de ton ancien patron et qu’il doit l’appeler
 régulièrement...”, ironisait ce mardi 17 septembre sur Twitter Alexandre Benalla en
découvrant dans la presse les propos tenus la veille par Emmanuel Macron sur 
l’immigration.
Il faut dire que le président de la République n’a pas hésité à reprendre le vocabulaire
 et les accents de son prédécesseur pour critiquer un droit d’asile “détourné de sa
finalité par des réseaux, des gens qui manipulent”. “Nous n’avons pas le droit de ne
pas regarder ce sujet en face”, a-t-il lancé aux parlementaires de la majorité réunis
 pour leur pot de rentrée. “La question est de savoir si nous voulons être un parti
 bourgeois ou pas, a-t-il enchaîné. Les bourgeois n’ont pas de problème avec
 [l’immigration]: ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec.”
Conclusion d’Emmanuel Macron adressée à sa majorité: “La gauche n’a pas voulu
 regarder ce problème pendant des décennies. Les classes populaires ont donc migré
vers l’extrême droite. On est comme les trois petits singes: on ne veut pas regarder”.
Une manière de jeter un pavé dans la mare avant le débat parlementaire sur la politique
 migratoire française programmé les 30 septembre et 2 octobre prochains. “Le
 président était très remonté ce soir-là, c’était du Sarkozy qui avait branché
le Kärcher!”, résumait une source présente lundi soir citée par Le Monde.

Le “vernis pseudo-humaniste” a craqué

Mais pour l’opposition, pas de doute: si Emmanuel Macron marche dans les pas
 de Nicolas Sarkozy sur ce thème sensible de l’immigration, c’est bien dans la
 perspective des prochaines échéances électorales. “Nicolas Sarkozy avait fait
la même chose. Il s’était saisi de ce débat sur l’immigration lorsqu’il était candidat.
On a bien vu ce qu’il a fait au pouvoir. Donc je pense qu’Emmanuel Macron ne fera
rien”, a riposté ce mardi Marine Le Pen
 sur BFMTV.
Pour la présidente du Rassemblement national, le chef de l’État “s’engage
 dans la campagne présidentielle” mais ”ça fait deux ans et demi qu’il n’a rien
vu non plus, qu’il n’a rien écouté”.
À gauche, beaucoup voient dans l’inflexion du chef de l’État la même stratégie
 mise en place par Nicolas Sarkozy en son temps pour couper l’herbe de l’immigration
 sous le pied du RN. Un comble alors que le camp macroniste s’était posé
 en “rempart” face à l’extrême droite lors des élections européennes. ”À
 reprendre les angles du RN, le président Macron qui se posait un rempart est
 devenu une passerelle”, tranche le premier secrétaire du PS Olivier Faure.
Même analyse chez la sénatrice EELV de Paris, Esther Benbassa. “Au motif
de contrer le RN et Marine Le Pen, il s’agit désormais non seulement de tenir
le discours du RN, mais bien d’appliquer sa politique. Sarkozy est de retour.
En pire”, déplore-t-elle en conspuant le “vernis pseudo-humaniste” du fondateur
 d’En Marche!.
Certains à gauche voient dans cette offensive une riposte présidentielle à la
 rentrée sociale compliquée qui s’annonce sur le terrain des retraites. “Macron
 fait du Sarkozy. Il veut détourner le débat de la classe ouvrière sur cette unique
 question avec le danger que ça représente. Il le fait au moment où la question
sociale monte. [...] C’est le cynisme et les grosses ficelles de l’ancien monde”,
 se désole le député PCF Sébastien Jumel.
“Je ne sais pas si on a embauché Buisson à l’Élysée”, tance le Radical
Bertrand Pancher en dénonçant à son tour “une tactique politique”. 

La droite appelle Macron aux actes

Dans les rangs des Marcheurs, le risque de cette comparaison pas toujours
 flatteuse est bien identifié: “Le débat de l’immigration, il faut en parler avec
 nos mots à nous. Au sein de la majorité, il faut qu’on arrive à travailler pour
 ne pas qu’il y ait de dérive du discours présidentiel ou qu’il soit vu comme
un discours post-sarkozyste”, met en garde le député LREM du Vaucluse
 Jean-François Césarini.
Cette comparaison avec le quinquennat de Nicolas Sarkozy pourrait toutefois
séduire l’opposition de droite. Encore faut-il que ces déclarations présidentielles
soient suivies d’actions concrètes, martèlent les ténors des Républicains. 
Voyant dans le chef de l’État “un grand illusionniste”, le chef de file des
sénateurs LR Bruno Retailleau a appelé sur France Inter Emmanuel Macron
aux “actes” plutôt qu’à se cantonner aux “mots” et aux “clins d’oeil à la
droite ou à la droite de la droite”.
“Comme d’habitude, il y a un décalage total entre le regard assez lucide que
 le président de la République jette sur la situation et l’absence totale de
 solutions”, a aussi jugé Valérie Pécresse, présidente du mouvement Libres!,
sur LCI.
“Nous n’attendons pas d’Emmanuel Macron qu’il parle, mais qu’il agisse”, a
 lancé sur Twitter le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan. Comme
un défi adressé au chef de l’État d’aller jusqu’au bout de son virage droitier.
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