Chère lectrice, cher lecteur,
Les chefs des principaux partis israéliens tentaient lundi, dans un ultime effort, de galvaniser leur base électorale et de convaincre les indécis à la veille d’élections aux airs de référendum sur le sort du premier ministre, Benyamin Netanyahou. Les sondages créditent «son» Likoud au pouvoir sans interruption depuis dix ans et la formation Kahol Lavan de l’ancien chef de l’armée Benny Gantz de 32 sièges parlementaires chacun sur les 120 que compte la Knesset.
A cette occasion, Aline Jaccottet, la correspondante du «Temps» en Israël, s’est rendue à Rehovot qui, depuis 2009, est un peu le baromètre du vote juif du pays. Une promenade dans cette petite ville du sud de Tel-Aviv permet de comprendre les stratégies électorales pour ou contre le chef actuel du gouvernement.
Mais prudence, tout de même, car il y a aussi des «citoyens de seconde zone» qui pourraient faire tomber «Bibi» s’ils votaient pour son rival: rien n’indique qu’ils vont forcément le faire, mais les Palestiniens qui détiennent le passeport israélien sont en tout cas poussés à s’abstenir de voter, cibles qu’ils sont de la droite qui les présente comme des traîtres.
Premières réponses en soirée dans les sondages à la sortie des urnes.
Bonne lecture,
– Olivier Perrin, chef d'édition
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