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mardi 17 novembre 2015

à lire sur Le Monde.fr , mardi 17 novembre 2015


                                  


MARDI 17 NOVEMBRE 2015 
 
 Image de l'armée française. 
Nouvelles frappes en Syrie, vague de perquisitions en France
 
La France a mené de nouvelles frappes dans la nuit de lundi à mardi autour de Rakka en Syrie. La traque du suspect-clé Salah Abdeslam est toujours en cours. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est à Paris.
 
 
 
 François Hollande veut réformer la Constitution en s’inspirant du comité Balladur de 2007, qui proposait d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution. 
Etat d’urgence et article 16 : pourquoi Hollande veut-il réviser la Constitution ?
 
Il a évoqué une vaste révision pour « permettre aux pouvoirs publics d’agir conformément à l’Etat de droit contre le terrorisme de guerre ».
 
 
 
 François Hollande parle devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre 2015. 
Après les attentats de Paris, Hollande prône un « autre régime constitutionnel »
 
Devant le Congrès, le chef de l’Etat a proposé la prolongation de l’état d’urgence, une modification de la Constitution et un renforcement des moyens alloués à la sécurité.
 
 
 
 Des enquêteurs de la police lors de l'évacuation du Bataclan à Paris le 13 novembre 2015. 
Attentats du 13 novembre : où en est l’enquête ?
 
Le procureur de la République de Paris a annoncé lundi matin l’identification d’un quatrième kamikaze, qui faisait partie de l’équipe du Stade de France.
 
 
 
 Un Rafale de l'armée de l'air française est préparé avant un départ en mission au-dessus de la Syrie en novembre 2015. 
Deuxième raid aérien français contre le fief de l’EI en Syrie
 
L’aviation française a de nouveau bombardé le fief du groupe Etat islamique à Rakka, dans l’est de la Syrie, dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé le ministère de la défense.
 
 
 
 Portrait non daté diffusé dans le magazine djihadiste "Dabiq" du djihadiste Abdelhamid Abaaoud. 
Attentats du 13 novembre : qui est Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé ?
 
Le nom de ce djihadiste belge est cité dans au moins quatre projets d’attentat depuis le début de l’année. Il a notamment été en contact avec Mehdi Nemmouche.
 
 
 
 
En images
Carte des attaques à Paris.
 
Le déroulé minute par minute des attaques du 13 novembre
Les différentes équipes de terroristes ont frappé six points distincts à Paris et Saint-Denis. Voici le résumé détaillé de cette soirée macabre.
 
Partout en France, une minute de silence en mémoire des victimes du 13 novembre
 
Attentats du 13 novembre, et après ?
 
« La riposte de la République sera totale »
 
Fabius défend la poursuite des frappes en Syrie
 
 
 
 
 
 Et aussi 
 
 Lors d'une opération de police à Toulouse, le 16 novembre 2015. 
L’état d’urgence, un dispositif à géométrie variable
 
Inventée pour la guerre d’Algérie, cette législation permet aux autorités de disposer d’un éventail de mesures leur permettant de faire à une situation de « péril imminent ».
 
 
 
 FILE - In this Sunday, Oct. 4, 2015 file photo released by the Syrian official news agency SANA, shows Syrian President Bashar Assad, speaking during an interview with the Iran's Khabar TV, in Damascus, Syria. (SANA via AP, File) 
Attentats du 13 novembre : la stratégie française en Syrie a-t-elle changé ?
 
En concentrant son attention sur l’Etat islamique et en faisant passer Bachar Al-Assad au second plan, François Hollande a-t-il changé sa stratégie sur le dossier syrien face au Congrès ?
 
 
 
 Des policiers de la police scientifique inspectent le corps d'une victime de l'attentat devant le Bataclan à Paris le 13 novembre 2015. 
Le travail dantesque de la police scientifique
 
Sur les lieux des attentats, malgré des centaines de prélèvements, certains corps n’ont toujours pas été identifiés.
 
 
  
 | LE JOURNAL DATÉ DU 17 NOVEMBRE
 
 
A midi pile, la France s’est figée
 
Une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats a été observée lundi dans les établissements scolaires, les administrations, les entreprises et les lieux publics.
 Lire le journal
 
 Une femme réconforte une enfant, le 15 novembre 2015 devant le restaurant "Casa Nostra" à Paris, deux jours après les attaques meurtrières de Paris. 
Chez les collégiens et les lycéens, « ce qui ressort le plus, c’est la peur »
 
Les enseignants témoignent d’élèves « à la fois très informés et très démunis ».
 
 
 
 François Hollande devant le Congrès, le 16 novembre. 
Comment Hollande souhaite réformer la loi sur la déchéance de la nationalité
 
Dans sa déclaration au Congrès, François Hollande a annoncé vouloir modifier la loi afin de pouvoir retirer la nationalité aux citoyens binationaux nés français.
 
 
 
  
Sur les nouveaux moyens de l’antiterrorisme, Hollande est resté vague
 
Devant le Congrès, le président de la République a annoncé la « modernisation » de l’état d’urgence et des moyens « sophistiqués » contre le trafic d’armes.
 
 
 
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Hollande veut détruire l'EI, l'enquête progresse
Intensification des raids en Syrie avec le soutien de Washington et Moscou, prolongation de l'état d'urgence en France, renforcement des forces de l'ordre : François Hollande a très nettement durci sa politique sécuritaire, devant des parlementaires qui l'ont applaudi debout. Contre "le terrorisme de guerre", le président français a promis de "détruire" l'Etat islamique (EI) ou "Daech" et a appelé à une "coalition unique" pour le combattre en Syrie, "fabrique de terroristes". Le chef de l'Etat s'est exprimé devant les deux chambres du Parlement réunies exceptionnellement en Congrès à Versailles, "pour marquer [l'unité] nationale face à une telle abomination". Il a fait plusieurs annonces. Entré en vigueur samedi à minuit, l'état d'urgence ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par la loi. M. Hollande a confirmé, lundi, la volonté du gouvernement de présenter un projet de loi mercredi en conseil des ministres afin de prolonger le dispositif "pour trois mois". Au-delà de l'état d'urgence, François Hollande veut également procéder à une modification de la Constitution. "Nous sommes en guerre, cette guerre d'un autre type appelle un régime constitutionnel permettant de gérer l'état de crise." Les pays européens et des responsables de l'UE ont lancé des appels à l'"unité" pour combattre le terrorisme, lors d'une réunion de ministres des affaires étrangères à Bruxelles. La France et l'Europe se sont tues à l'unisson pendant une minute, hier à midi, en hommage aux victimes des attentats. Deux suspects ont été inculpés à Bruxelles pour terrorisme à la suite des attentats de Paris et Saint-Denis, qui ont fait au moins 129 morts et 352 blessés. Mais une vaste opération policière dans le quartier populaire de Molenbeek n'a pas permis d'appréhender un suspect clé, Salah Abdeslam, toujours en fuite. Celui-ci a côtoyé un djihadiste belge notoire de l'EI, Abdelhamid Abaaoud, que les enquêteurs considèrent comme un possible "inspirateur" des tueries de vendredi soir. Quatre des 7 kamikazes ont été identifiés. Quatre d'entre eux sont des Français, âgés de 20 à 31 ans, et au moins trois auraient séjourné en Syrie ces dernières années.

Obama sous pression face à la menace de l'EI
Le séisme provoqué par les attentats qui ont ensanglanté l'agglomération parisienne, vendredi, n'a pas seulement ébranlé la France. L'onde de choc s'est aussi propagée de l'autre côté de l'Atlantique. Depuis la tragédie, Barack Obama fait face aux critiques cinglantes de l'opposition républicaine, qui le presse d'agir avec davantage de fermeté à l'égard de l'autoproclamé Etat islamique (EI). Posture difficile à assumer pour celui qui aspire à demeurer, aux yeux de l'histoire, comme le président qui a mis fin aux guerres de l'Amérique, relève le Los Angeles Times. Ses propos de jeudi, lorsqu'il avait crânement annoncé que l'EI ne se renforçait pas en Irak et qu'il était "contenu", ont semé le trouble, notent The Washington Post etThe Wall Street Journal. A l'aune des événements de Paris, d'aucuns l'accusent d'avoir sous-estimé la menace (Politico). Comment riposter à la barbarie mortifère de l'EI ? Cette question s'est invitée dans la campagne pour l'élection présidentielle de novembre 2016, qui devrait faire la part belle à la politique étrangère. Une dynamique susceptible de bénéficier à la démocrate Hillary Clinton, eu égard à son expérience en la matière, estime Bloomberg. Pour l'heure, elle sert les partisans d'une immigration resserrée, tel le député républicain de Boston Stephen Lynch, qui plaide pour une réévaluation du dispositif d'accueil des réfugiés (Boston Herald).Pour Foreign Policy, l'Occident a commis une erreur fondamentale en pensant que l'EI resterait un mal localisé. Dans une tribune au Washington Post, Mitt Romney, candidat malheureux à la présidentielle de 2012, impute à Barack Obama la responsabilité d'avoir laissé ce "cancer" se "métastaser". Il estime que "seule l'Amérique peut mener cette guerre et cela implique d'être prêt à y consacrer toutes les ressources possibles". Ex-général de l'US Air Force, David A. Deptula abonde dans ce sens et conclut : "Les ennemis de l'Amérique exploitent notre humanité pour imposer leur terreur. Il est temps de changer de stratégie." (USA Today)  

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