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mardi 10 novembre 2015

à lire sur Le Monde.fr , mardi 10 novembre 2015


                                  


MARDI 10 NOVEMBRE 2015
Najat Vallaud-Belkacem à Paris le 9 novembre 2015.
Carte scolaire : le gouvernement s’en remet aux acteurs locaux
Une vingtaine de départements se sont engagés, à l’invitation du ministère de l’éducation, à plancher sur la mixité sociale dans les collèges.
2015, année de tous les records climatiques
A trois semaines de la COP21, deux seuils symboliques ont été franchis : les niveaux de températures et de concentration en gaz à effet de serre.
André Glucksmann en 2008. AFP PHOTO POOL JACQUES WITT
Mort d’André Glucksmann, le philosophe en colère
Acteur de Mai 68, militant des droits de l’homme, il faisait le lien entre deux générations d’intellectuels, celle des Sartre, Aron et Foucault et les « nouveaux philosophes ».
La Russe Olga Kaniskina lors des championnats du monde d'athlétisme en Corée du Sud, le 9 novembre.
Dopage : l’AMA réclame la suspension de la Russie de toutes les compétitions
Une commission d’enquête sur l’athlétisme russe a mis au jour l’implication des autorités dans le dopage de ses sportifs.
Spectacle d'orques au parc d'attractions aquatiques SeaWorld de San Diego, le 19 mars 2014.
Seaworld annonce la fin des spectacles d’orques en Californie
Le parc d’attraction a vu sa fréquentation plonger après la diffusion d’un documentaire dénonçant l’impact de la captivité des orques.
Homeland, saison 5.
De « Spectre » à « X-Files » : 7 fictions qui s’inspirent des révélations Snowden
La surveillance de masse est au cœur de plusieurs films, séries, livres et jeux vidéo sortis ces derniers mois.
En images
L'opposante birmane Aung San Suu Kyi
Birmanie : Aung San Suu Kyi confiante mais prudente
L’opposante birmane Aung San Suu Kyi s’est dite confiante dans sa victoire aux élections législatives mais a appelé ses partisans à la patience lundi 9 novembre, jugeant qu’il était « trop tôt » pour célébrer les législatives de dimanche.
L’athlétisme mondial dans la tourmente
Astuce de chef : cuisiner un fruit en croûte de sucre pour un dessert acidulé
CSA : « La diversité est dans l’intérêt des patrons de chaînes »
Conduire, le rêve d’une Afghane à l’épreuve du machisme
 
Et aussi
Partisans de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti de l’opposante Aung San Suu Kyi, devant le siège du parti, le lundi 9 novembre.
Birmanie : la large victoire du parti d’Aung San Suu Kyi se précise
Le décompte des résultats des élections législatives avance au compte-gouttes, mais le parti au pouvoir, l’USDP, a concédé sa défaite.
TF1 a annoncé, lundi 9 novembre,  le rachat de 70% du producteur Newen
TF1 officialise le rachat de Newen
France Télévisions avait annoncé la suspension de ses projets avec la société de production, craignant que des programmes du service public ne passent aux mains de la chaîne privée.
Hassan Rouhani lors de l'assemblée générale des Nations Unies à New York le 28 septembre 2015.
Hassan Rohani refuse de participer à un repas à l’Elysée où sera servi du vin
L’organisation de la première visite en France du président iranien, le 17 novembre, bute sur une question de protocole.
 | LE JOURNAL DATÉ DU 10 NOVEMBRE
Reprise : « Les Yeux brûlés », au front, un objectif en bandoulière
A travers un montage d’archives du Service cinématographique des armées et de témoignages, une profonde réflexion sur ce que fut l’image au XXe siècle.
 Lire le journal
Des habitants de Bujumbura quittent la ville, samedi 7 novembre 2015.
ONU : la France présente un projet de résolution pour mettre fin aux violences au Burundi
L’ONU craint une escalade de la violence portée par les discours haineux des responsables gouvernementaux
L'eurodéputé Aymeric Chauprade avec Marine Le Pen.
L’eurodéputé Aymeric Chauprade quitte le FN, s’estimant « trahi »
Il s’en prend à Florian Philippot, numéro deux du parti, et à son influence sur les décisions de la présidente du Front national, Marine Le Pen.
Séance de vaccination d'un bébé à Rejaf, au Soudan du Sud, le 24 octobre 2015.
Victoire contre la méningite A en Afrique
Un vaccin, fruit d’un projet collectif et vendu à très bas prix, a permis d’éliminer cette maladie épidémique mortelle dans la zone sahélienne.



Athlétisme et dopage : la Russie clouée au pilori
Le dopage dans l'athlétisme mondial a son accusé numéro un : la Russie. Son gouvernement et ses athlètes ont été cloués au pilori par l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui a réclamé lundi leur mise au ban du monde sportif dans un rapport explosif. Quelques mois après le football et le début du scandale à la FIFA, un nouveau séisme ébranle un autre des sports les plus populaires de la planète, l'athlétisme. Mais cette fois l'accusé est un pays tout entier et, de surcroît, l'un des plus puissants du monde. La Russie doit être suspendue de toute compétition en athlétisme, y compris des Jeux olympiques de 2016 à Rio, en raison de cas de dopage qui n'auraient "pas pu exister" sans l'assentiment du gouvernement, a estimé l'AMA en rendant ce rapport très attendu. Celle-ci "n'a pas le droit de suspendre" la Russie, a rétorqué le ministre des sports russe, Vitali Moutko, l'Agence russe antidopage, elle aussi largement mise en cause, évoquant de son côté des accusations "infondées". Malgré ces protestations, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a lancé un ultimatum à la Russie : elle a jusqu'à la fin de la semaine pour répondre aux accusations, a déclaré son président, Sebastian Coe, qui tente de sauver son sport du naufrage. Faute de quoi le pays risque une suspension provisoire. Si le document est accablant pour Moscou et ses performances en athlétisme, l'AMA précise que le "dopage organisé" concerne d'autres pays et d'autres sports, qui échappent au domaine de compétences de ce rapport. Signe de l'ampleur du scandale, Interpol a annoncé dans la foulée qu'il allait coordonner une enquête mondiale sur le dopage, pilotée par la France. Une opération au nom évocateur, "Augias", comme les écuries qu'avait nettoyées Hercule dans la mythologie grecque.

Inde : au Bihar, la magie évanouie du "roi Modi"
Après New Delhi en février, le Bihar (Nord-Est) en novembre. Dimanche, le parti nationaliste hindou a de nouveau essuyé une cinglante défaite électorale, cette fois dans le troisième Etat le plus peuplé de la Fédération indienne (plus de
100 millions d'habitants), mais aussi l'un des plus pauvres. Le Bharatiya Janata Party (BJP, au pouvoir) et ses alliés n'ont glané que 58 des 243 sièges de l'assemblée régionale, étrillés par la "grande alliance" mise en place par le chef de l'exécutif local, Nitish Kumar, et Lalu Prasad Yadav, son prédécesseur dans les années 1990 (178 sièges), rapporte la BBC. Ce revers – que The Hindu qualifie de"rejet ferme" – représente un camouflet personnel pour le premier ministre, Narendra Modi, dans la mesure où ce scrutin avait largement valeur de référendum sur son mode de gouvernance, souligne Voice of America. En première ligne pendant la campagne, le chef du gouvernement, en fonction depuis mai 2014, n'avait pas ménagé ses efforts pour faire pencher la balance en faveur du BJP, multipliant les rassemblements politiques, observe CNN. La "magie Modi" s'est-elle évaporée ? s'interroge le Times of India. Il est en tout cas certain que son attrait auprès des électeurs a diminué, notent le Guardian et Quartz. Pour le Wall Street Journal, il doit cette baisse de popularité à son inconséquence. En changeant de discours au milieu du gué, avec une rhétorique davantage portée sur le nationalisme que sur le développement – son axe initial de campagne –, il a effarouché une partie des citoyens. Lesquels, explique le Hindustan Times, sont las de cette stratégie de la tension. Son insuccès offre un nouvel élan à l'opposition et risque d'entraver ses projets de réforme (NY Times). Pour autant, ses rivaux auraient tort de se réjouir trop vite, juge Firstpost. Car la coalition de circonstance qu'ils ont formée, très disparate, n'est pas exempte de contradictions internes. 

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