Abattage massif en Ariège : la révolte citoyenne commence

 

Chers amis Vous l'avez sans doute vu, ce week-end un scandale a secoué la France : une seule vache malade a justifié l'abattage de plus de 200 bêtes, ruinant un éleveur ariégeois. Cette décision des autorités révolte et menace de se généraliser. Une pétition devenue virale demande l’arrêt de ce massacre. Vous pouvez la signer en cliquant ici. À bientôt, Laurent des éditions Nouvelle Page Le vendredi 12 décembre, les vétérinaires ont commencé à abattre les 210 vaches de l’élevage de Didier, en Ariège, sous la protection des gendarmes. À 10h30, les premières vaches ont été abattues et chargées par un engin dans un des camions benne, dans un silence de mort. Une seule bête sur les 210 était infectée. Et c’est tout un troupeau en pleine santé qui a été abattu sur simple suspicion de maladie, sans même réaliser de test. Pour Didier, c’est 40 années de travail, de soin, d’amour et de sacrifices réduites à néant en quelques heures par les seringues des gendarmes. Nous, peuple français, devons arrêter ce massacre en signant la pétition ci-dessous.  Je signe la pétition La science et l’histoire prouvent que l’abattage était INUTILE Vous, hauts fonctionnaires dans vos bureaux… Savez-vous ce que c’est de se lever à 5h chaque matin pour veiller sur ses vaches ? Savez-vous ce que c’est de voir son travail détruit en une seule matinée par une décision hors-sol ? Demain, ce seront tous nos jeunes paysans, qui reprennent une ferme avec passion, qui verront leurs animaux massacrés si nous ne faisons rien. Alors nous demandons aujourd’hui l’arrêt de l’abattage inutile des troupeaux sur simple suspicion de dermatose nodulaire. Car la science et l’histoire ont prouvé que cela ne servait à rien : En 2016, la Grèce a abattu des dizaines de milliers de bovins pour tenter d’arrêter la dermatose nodulaire. Résultat : aucun effet sur la progression de la maladie. L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) elle-même affirme que la vaccination et la surveillance sont bien plus efficaces que l’abattage systématique. Israël, la Turquie, la Serbie ont réussi à contenir la maladie sans exterminer leurs cheptels. Car il est temps de revenir au bon sens et de nous reconnecter à la réalité que vivent nos paysans : Abattre uniquement les animaux réellement malades. Confiner et surveiller les autres, plutôt que de les tuer inutilement. Exiger une vigilance quotidienne, mais sans condamner tout un troupeau par principe. Nous demandons à Madame Annie Genevard, Ministre de l'Agriculture, de mettre fin à cette politique absurde d’abattage immédiat et d’appliquer enfin une gestion fondée sur la science et l’humanité. Pour sauver nos vaches, nos éleveurs et notre souveraineté alimentaire, signez et partagez cette pétition dès maintenant. Je signe la pétition Dermatose : notre souveraineté et notre santé en danger Chaque troupeau abattu, c’est un savoir-faire, une filière familiale qui s’efface. Chaque ferme détruite, c’est un paysan qui travaille 70 heures par semaine, déjà écrasé par les dettes et les normes européennes, qui s’effondre. À la place, nos dirigeants européens préfèrent importer de la viande venue d’Ukraine ou du Brésil. De la viande aux hormones, sans traçabilité claire, sans respect du bien-être animal, sans normes sanitaires. Cet abattage sur suspicion de dermatose nodulaire ne met pas seulement nos paysans en danger mais aussi notre souveraineté alimentaire, la viande française que l’on trouve encore dans nos rayons, et notre santé. Nous demandons à Madame Annie Genevard, Ministre de l'Agriculture, de mettre fin immédiatement à cette stratégie d’abattage systématique. SIGNEZ ET PARTAGEZ dès maintenant. Je signe la pétition Contre l’abattage systématique des troupeaux sains ! Adressée à : Madame Annie Genevard, Ministre de l'Agriculture. Madame la Ministre, Le 12 décembre 2025, un éleveur a vu son troupeau anéanti par la force publique. Ce drame n’est pas isolé : d’autres troupeaux suivront si rien n’est fait. Nous, citoyens, paysans et consommateurs, refusons cette politique d’abattage systématique. Elle est inhumaine, destructrice, et surtout inefficace. Madame la Ministre, Vous ne pouvez pas laisser les technocrates déconnectés continuer à massacrer nos troupeaux et ruiner les jeunes éleveurs qui consacrent leur vie à leur métier et à leurs animaux. C’est la fin de nos campagnes, la mort de nos filières locales, et l’abandon de notre souveraineté alimentaire. C’est pourquoi nous vous demandons solennellement : - D’arrêter la stratégie d’abattage systématique. - D’abattre uniquement les bêtes réellement malades. - De mettre en place un isolement et une surveillance des autres animaux. Ne laissez pas la peur ni la facilité administrative détruire l’agriculture française. Nous vous remercions, Madame la Ministre, de l’attention que vous porterez à notre requête et vous prions d’agréer l’expression de notre très haute considération. Fréderique C Je signe la pétition Sources : 1. "Un premier foyer de dermatose nodulaire détecté dans l'Ain, les bovins doivent être abattus", BFMTV 2. "Dermatose nodulaire contagieuse : la vaccination est la méthode de lutte la plus efficace", EFSA 3. "Lumpy skin disease", EFSA 4. "Review: Vaccines and Vaccination against Lumpy Skin Disease", PMC (PubMed Central) 5. "Lumpy skin disease: scientific and technical assistance on control and surveillance activities", Idem 6. "DNC : l'abattage total des foyers confirmés est-il justifié", Réussir Lait 7. "Le point sur la dermatose nodulaire des vaches en France en 2025 : la maladie, l'abattage, la vaccination", ResearchGate Recommandé pour vous : Si vous n'êtes pas encore abonné à la lettre Nouvelle Page Santé et que vous souhaitez vous aussi la recevoir gratuitement, inscrivez-vous ici. ****************************** Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’ éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. 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