Tout juste Bachar Al Assad tombé, à peine les prisonniers libérés notamment des geôles de Saydnaya, devenu le symbole de la barbarie de l’ancien régime, chacun avance ses pions en Syrie. Les États-Unis, qui pilonnent les positions de Daech et pourraient s’entendre avec le groupe jihadiste HTS pour empêcher la réémergence de l’État islamique. La Turquie dont les supplétifs de l’Armée nationale syrienne (ANS) sont à la manœuvre et prennent d’assaut les localités jusque-là sous contrôle des Kurdes qu’Erdogan espère museler.
Et, bien sûr, Israël qui se targue d’avoir bombardé des centaines de cibles en Syrie depuis la fuite à Moscou de son ex-dictateur. Mais Benyamin Netanyahou ne s’en contente pas et pousse ses troupes toujours plus loin, au-delà du plateau du Golan annexé. S’il argue que cette avancée est « limitée et temporaire », elle est en réalité une « violation » de l’accord de 1974 qui établit une zone tampon, rappelle l’ONU. Après la libération du joug de la dynastie Assad, le peuple Syrien devra non seulement faire face au risque de voir à nouveau le pouvoir lui échapper mais aussi aux appétits des puissances voisines ou plus lointaines.
Retrouvez également sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce mercredi. À commencer par l’occupation de la Gaîté Lyrique à Paris par des mineurs isolés et à la rue, la loi spéciale en Conseil des ministres ou encore les « atteintes massives aux droits » provoquées par la dématérialisation des procédures pour les titres de séjour dénoncées par la défenseure des droits.
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