« Changement de méthode. » Si la promesse faite hier par Emmanuel Macron aux formations politiques qu’il a consultées était respectée, elle aurait au moins l’avantage de ne pas rééditer le précédent d’un premier ministre de droite ultra-minoritaire débarquant à Matignon avec la bénédiction du RN avant d’imposer un budget d’austérité et de finir par être censuré. Pour donner corps à sa formule, le président de la République entend réunir cet après-midi les forces du « front républicain » afin d'« échanger sur une plateforme programmatique ». Un air de déjà-vu après les consultations de l’été dernier.
Cette fois, le chef de l’État - qui avait choisi Michel Barnier pour poursuivre malgré tout sur la même lancée - est-il enfin prêt à changer de braquet ? Est-il enfin décidé à respecter le résultat des urnes en nommant un premier ministre de gauche ? Le « socle commun » entendra-t-il la nécessité de répondre à l’urgence sociale plutôt que de préserver les grandes fortunes ? Ou tout cela n’est-il, une fois de plus, que de la « poudre de perlimpinpin » pour diviser la gauche et imposer encore et toujours la même politique ? Emmanuel Macron a déjà ressorti de son chapeau le « gouvernement d’intérêt général » évoqué jeudi à la télé et que refuse la gauche, il est encore temps de changer de cap.
Suivez au fil de la journée sur l’Humanite.fr les suites de cette crise politique, et retrouvez toutes les autres infos qui font l’actu de ce mardi. À commencer par la libération des prisonniers des geôles de Bachar Al Assad en Syrie, les huit médicaments contre le rhume considérés trop dangereux pour être délivrés sans ordonnance ou encore Benyamin Netanyahou attendu à la barre dans son procès pour corruption.
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