À trois semaines du 5 novembre et alors que le vote par correspondance a déjà commencé, l’écart entre Kamala Harris et Donald Trump se resserre. Malgré ses outrances, fake news, sorties xénophobes ou misogynes - ou grâce à elles - le candidat républicain à la présidentielle états-unienne mobilise son camp, comptant sur les cercles les plus réacs comme sur la force de frappe d’un soutien comme celui d’Elon Musk, à la tête de Space X, Tesla mais aussi du réseau social X (ex-Twitter). Et il grappille des points sur sa rivale démocrate qui faute de propositions fortes contre les injustices sociales ou encore pour la paix au Proche-Orient peine à prendre de l’avance.
L’Humanité vous emmène ce matin en Pennsylvanie - l’un de ces fameux États (Swing States) où toute l’élection peut se jouer - auprès des militants progressistes qui regardent avec inquiétude les courbes des sondages se rapprocher. Et pour cause. « Vous savez que le président a un immense pouvoir, qu’il peut détruire un pays », a prévenu Trump, lui aussi en Pennsylvanie pour un meeting le 9 octobre. Bien sûr, il parlait de son adversaire et vantait sa propre « compétence », mais la sentence résonne comme un avertissement en cas d’éventuel retour du milliardaire à la Maison blanche.
Retrouvez aussi sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce mercredi. À commencer par les 40 ans de l’affaire du petit Grégory, les dénégations du principal accusé au procès des maltraitances sur des enfants de l’ASE, ou encore le début de l’examen du budget à l’Assemblée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire