« Ras-le-bol fiscal. » C’est une petite musique que vous entendrez certainement aujourd’hui alors que le budget doit être présenté en Conseil des ministres en fin d’après-midi. Difficile d’y échapper quand le camp présidentiel ou encore le Medef mettent tant d’ardeur à l’entonner. Souvent, elle sera assortie de sa variante « chantage à l’emploi ». La mélodie est toujours la même : mettre tout le monde dans le même sac - grandes fortunes et salariés au Smic ; multinationales et PME - pour discréditer toute augmentation d’impôts ou de cotisations. Et tant pis si 7 ans de cadeaux aux grandes entreprises et aux plus riches ont creusé le déficit au nom de la « théorie du ruissellement » tout en puisant dans la poche et les droits des moins fortunés.
Pour donner le change et faire passer la pilule de ses 40 milliards de coupes dans les services publics et les aides sociales, Michel Barnier fait, lui, mine d’adopter le couplet de la « justice fiscale ». Mais seulement à titre « exceptionnel » et dans des proportions des plus limitées. C’est une rude bataille budgétaire qui s’annonce. Le Nouveau Front populaire a commencé à la mener dès hier avec la présentation de 10 mesures pour une véritable justice fiscale qui permette d’éviter l’austérité programmée.
On vous explique tout sur l’Humanite.fr où vous retrouverez aussi les dernières infos qui font l’actu de ce jeudi. À commencer par Bruno Retailleau qui s’apprête à réduire les droits des sans-papiers par circulaires, l’arrivée de l’ouragan Milton en Floride ou encore la démission du député FI Hugo Prevost accusé de violences sexuelles.
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