Il est impératif d’établir des mesures strictes pour garantir que ces technologies respectent les droits à la confidentialité et à la protection des données.
Car que deviendront ensuite ces informations ? Nous ne le savons pas officiellement. Ce que nous savons, en revanche, c’est que la Chine associe ce procédé à la reconnaissance faciale – déjà également utilisée dans certaines villes de France – et au crédit social. Nous sommes donc, en termes de libertés publiques, actuellement au seuil du modèle chinois. Au seuil du précipice. La France ouvre la boîte de Pandore Cette situation préoccupante est inédite en Europe. La France est en effet la première nation européenne à déployer à grande échelle cet arsenal de technologies intrusives, pilotées par intelligence artificielle. C’est ce qui pousse, une fois encore, Amnesty International, à parler de « boîte de Pandore ». Une fois cette technologie en place, il sera difficile de revenir en arrière. Ce modèle de surveillance de masse, inspiré de systèmes similaires en Chine, fait craindre un basculement vers un contrôle social omniprésent, où chaque mouvement, chaque comportement sera scruté, noté et potentiellement sanctionné. Ce type de contrôle systématique et algorithmique pourrait progressivement étouffer nos libertés, nous rapprochant toujours plus d'un modèle de société autoritaire, où le contrôle et la surveillance permanents ne seront plus l’exception, mais la norme. |
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