Non aux budgets Macron-Barnier
Les projets de loi de finance et de loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) sont présentés par l’exécutif devant la représentation nationale. Ils sont l’archétype de lois pensées et votées par les privilégié.e.s pour les privilégié.e.s. « Cela va dans la bonne direction », assure au "bas peuple" François Villeroy de Galhau, grand bourgeois coopté à la tête de la Banque de France.
Les principales « niches » ou exonérations fiscales en faveur des 10% les plus riches – notamment en matière d’héritage – sont préservées. Les nouvelles recettes s’appuient sur l’assiette large et injuste de la taxation indirecte (avec un doublement annoncé de la taxe sur l’électricité). Et la réduction des dépenses cible prioritairement l’intérêt général (des dizaines voire des centaines de milliers de postes de fonctionnaires supprimés ?) quand les sacro-saintes aides aux grandes entreprises sont reconduites, comme d’évidence, au sein de notre belle et grande « démocratie ».
C’est d'une ampleur inédite, ça n’a jamais été aussi brutal. Ils vont prendre 40 milliards sur les services publics dont nous avons tant besoin.
Avec un gouvernement Castets, ce serait que du positif
La gauche est arrivé en tête des élections, elle aurait dû légitimement gouverner : nous profiterions peut-être déjà - avec un gouvernement Lucie Castets - d’un vaste plan de hausse du smic à 2000 euros bruts et des salaires indexés sur les prix. Il y aurait un rattrapage des recrutements dans la fonction publique, les écoles et les hôpitaux (accompagné d’une hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires). L’instauration d’un héritage maximum serait sur la table, assorti si nécessaire, d’une exonération élargie pour les « petits » héritages. Le blocage des prix de l’énergie serait porté par le gouvernement.
Il n’est pas trop tard
Le très bon programme commun du NFP (*) est plus que jamais d’actualité. Mais pour qu’il ait une chance d’être mis en œuvre, la Gauche doit faire la preuve qu’elle représente le salariat et ses problèmes quotidiens. Pour que la masse des personnes salariées de France et la dizaine de millions d’individus frappés de pauvreté puissent voir le bout du tunnel, après des décennies de torture libérale, la gauche sociale et écologiste doit être présente sur le terrain, par des campagnes actives.
Le salariat, où qu’il se trouve sur le territoire, est une classe puissante. Uni, il saura gagner. Mais la condition nécessaire pour cela, c’est que les forces sociales et écologistes consolident le NFP à la base comme au sommet.
Des comités NFP partout et un nouvel outil politique
Il nous revient de bâtir au sein du NFP, en vue des prochaines échéances sociales et électorales, tant municipales que nationales, un nouvel outil politique qui non seulement porte de manière coordonnée un programme de rupture ainsi que les idées humanistes. Un projet qui rassemble et nous soude dans les combats universalistes contre les obscurantismes de tous bords.
La Gauche démocratique et sociale (GDS) appelle à ce dépassement rapide de l’existant. Cela suppose le regroupement de toutes les forces disponibles. La GDS défend le dialogue entre toutes les forces vives, locales et syndicales. Et elle s’engage, et participe activement aux contacts unitaires nationaux avec nos amis de l’Après, de Génération.s, d’Ensemble et de Picardie debout.
On a besoin de vous
Le numéro d’octobre de notre revue, Démocratie&Socialisme (32° année), est conçu pour être un instrument au cœur de cette nouvelle force, et du NFP.
Abonnez-vous, soutenez de façon financière et militante, ce combat unioniste, il arrive à son heure, on a besoin de vous maintenant pour construire ensemble le nouvel outil politique dont on a besoin avec un programme de rupture. Et avec la démocratie, le pluralisme et l’unité au cœur de son projet.
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