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L’Humanité vous emmène ce matin dans l’atelier de confection de la « poudre de perlimpinpin » dont Emmanuel Macron fait un usage immodéré en matière d’emploi, tant pour justifier la multiplication des cadeaux aux grands groupes que ses réformes régressives : de celle des retraites à celle de l’assurance-chômage. Le bilan en matière de réindustrialisation, que nous décryptons à l’occasion de la semaine de l’industrie, n’est pourtant pas reluisant malgré la communication présidentielle. Mais le gouvernement refuse toujours d’interdire les délocalisations ou même de conditionner les aides publiques aux entreprises. En revanche, il s’apprête à porter de nouveaux coups aux salariés, notamment aux seniors dont il veut rogner les indemnités chômage.

L’actu de ce mardi c’est aussi la libération d’otages français par le Hamas et la poursuite de la trêve avec Israël, la reprise du procès des militants de Sainte-Soline, ou encore la polémique autour des déclarations de Dominique de Villepin. Des infos - et bien d’autres- à retrouver sur l’Humanite.fr.

Julia Hamlaoui,
cheffe de service de L'Humatinale

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du mardi 28 novembre 2023.

Décryptage

Industrie : où passe le « pognon de dingue » des contribuables ?

À l’occasion de la Semaine de l’industrie, qui dure jusqu’au 3 décembre, l’Humanité dresse un premier bilan de la politique mise en place par l’Élysée. En dépit de moyens financiers considérables, les résultats ne sont pas à la hauteur des promesses... Lire l'article

Décryptage

Industrie : « En France, Sanofi poursuit son désengagement »

Le géant pharmaceutique français réduit la voilure dans l’Hexagone, malgré la générosité du soutien public et les appels d’Emmanuel Macron à relocaliser…Lire l'article

📹 Vidéo

Gaza : l'Europe inexistante

🔎 Condamnations

Six à dix mois de prison ferme ont été prononcés à l’encontre de six militants de groupuscules d’extrême droite descendus samedi dans le quartier populaire de la Monnaie (Romans-sur-Isère) pour en « découdre » - comprendre « taper des bougnoules » - après la mort de Thomas. Il aura fallu atteindre ce verdict pour que le patron de la droite dite Républicaine, Éric Ciotti, daigne « condamner » cette descente punitive et raciste, tout en renvoyant à des « idiots qui ont manifesté, qu’on doit condamner et qui l’ont été ». Drôle d’euphémisme pour des néonazis revendiqués. « Je ne laisserai aucune milice qu’elle soit d’extrême droite ou autre faire la loi », a, pour sa part, déclaré ce mardi le ministre de l’Intérieur. Un minimum, mais il faudrait aussi s’abstenir de souffler sur les braises, notamment en maniant le concept d'« ensauvagement » cher à l’extrême droite.